Estimant que la composition proposée comporte des personnalités impliquées dans la normalisation avec Israël Plusieurs composantes de la société civil ont appelé les députés à œuvrer en vue d'éloigner de la vie politique tous ceux dont l'implication dans la normalisation avec l'Etat sioniste a été prouvée (ministres, secrétaires d'Etat, conseillers...). Ils ont appelé, hier, lors d'une conférence de presse à Tunis, les membres du Parlement à ne pas voter la confiance au gouvernement dans sa nouvelle composition annoncée la veille par le chef du gouvernement désigné Habib Essid parce que, selon eux, « elle comporte des personnalités réellement impliquées dans la normalisation avec l'Etat sioniste ». Les intervenants ont exhorté les élus à hâter la promulgation d'une loi criminalisant la normalisation avec Israël, estimant que « l'entité sioniste est derrière tous les problèmes sécuritaires, socioéconomiques et même culturels que connaît la Tunisie dans le dessein d'obliger ce peuple à accepter publiquement la normalisation ». Le SG du mouvement « Echaab », Zouheir Maghzaoui, a affirmé que son parti continuera à militer aux côtés des « députés patriotes » à l'Assemblée des représentants du peuple pour faire face à tous ceux qui s'opposent à la promulgation de la loi contre la normalisation. La révolution tunisienne a été une occasion historique pour contrer ces forces colonisatrices et plaider en faveur de la justice et des libertés pour tous les peuples, a-t-il soutenu, appelant les parlementaires à faire de la normalisation « une question décisive ». Etaient notamment présents à la rencontre, le Courant populaire, l'association identité de la résistance, la Ligue tunisienne pour la tolérance, l'Union des diplômés chômeurs et le Comité national pour le soutien de la résistance arabe et la lutte contre la normalisation.