Il a fallu repartir de zéro et bâtir de nouveau. Après les soubresauts de l'intersaison, le bureau directeur s'est retrouvé dans la situation des douze travaux d'Hercule, mais les craintes semblent s'estomper au vu des emplettes réalisées. Avec une préparation rondement menée dans sa majeure partie à la station de Hammam-Bourguiba, on relève des indices prometteurs qui n'attendent que confirmation. Parmi le groupe de l'exercice écoulé, seuls le gardien Kalii et Gontassi ont rempilé, mais les arrivées pourront valoir des satisfactions. Pour combler les départs de Zidène, Souii, Ben Ouannès, Mnafeg, Baba et Tlijani, les recrutements ont touché tous les compartiments : Omrani, Ladab, Lachkham sont revenus au bercail. D'autres sont à leur première expérience avec le club gafsien. Il s'agit de Wajih Sghaïer, du gardien Baâboura, Oussama Khémili, Amir Dridi, Jéridi et Najah Hammadi. Deux espoirs «sang et or», en l'occurrence Tounsi et Agrebi, ont été enrôlés. Un contingent de joueurs qui pourra conférer à EGSG un nouveau look. Zones d'ombre... Le staff technique a commencé à mettre en place la formation type mais on relève des zones d'ombre, surtout que l'équipe a été fortement «lésée» par l'exode massif des joueurs. Dans les bois, Kalii sera le titulaire inamovible, mais sa doublure tarde à être connue, même si Baâboura part favori pour le suppléer. La défense a été renouvelée dans son intégralité mais avec le come-back de Ladab, une lueur de stabilité est espérée, d'autant plus que Nçaïbi commence à récupérer après avoir subi une intervention sur les ligaments croisés. C'est que pour le compartiment le plus touché à l'intersaison, un éventail de choix s'offre à Ben Belgacem. Pour la ligne médiane, l'ossature est bâtie sur deux pointures, en l'occurrence Gontassi et Belhaj, la révélation de la saison écoulée. En attaque, l'équation est difficile à résoudre car il n'est pas toujours facile de suppléer un buteur de la trempe de Ben Ouannès (8 réalisations au cours de la sai#son dernière), mais l'arrivée de Omrani (4 buts dans les cinq tests amicaux disputés) pourra combler, un tant soit peu, le vide laissé par Ben Ouannès. A Gafsa, on compte sur la chance et la «grinta» qui ont servi El Gawafel la saison dernière. Ça fait partie de la magie du football.