Les difficultés financières de l'Union nationale de la femme tunisienne (Unft) et leurs répercussions sur l'activité de cette organisation aux niveaux local, régional et international ont été au centre de l'audience que le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a accordée, hier, à la présidente de l'Unft, Radhia Jerbi. Jointe par téléphone, la présidente de l'Unft a indiqué à la TAP que la rencontre a été l'occasion d'évoquer «la situation difficile de l'Unft en raison du non-versement des salaires des employés pendant les trois dernières années, suite au blocage de la subvention allouée à l'organisation féminine depuis 1956». Elle a indiqué que ces difficultés ont entravé l'activité de l'organisation à l'intérieur du pays et l'a empêchée de représenter la Tunisie lors des manifestations organisées à l'étranger, ajoutant qu'elle a appelé le président de la République à «intervenir pour réparer cette injustice et permettre à l'Unft de jouer pleinement son rôle». Jerbi a fait savoir que le chef de l'Etat lui a promis d'examiner ce dossier avec la présidence du gouvernement afin de parvenir à une solution. Selon un communiqué de presse de la présidence de la République, le chef de l'Etat a mis l'accent au cours de cette rencontre sur l'importance du rôle dévolu à l'Unft. Il s'est, également, engagé, ajoute la même source, à accorder au dossier de l'Unft l'intérêt qu'il mérite en coordination avec la présidence du gouvernement.