Parcourir quelque 3.500 kilomètres en cyclant au « whike ». Après avoir percé le mystère des civilisations orientales en 2012 lors de sa traversée à vélo des pays séparant la Turquie de la Chine, un voyage fascinant au terme duquel Arafet Ben Marzou a élaboré un livre intitulé « A vélo...Cap sur ma Chine», l'aventurier cycliste se lance un nouveau défi : découvrir une parcelle du nouveau Continent en la parcourant en solo, muni sans aucun doute d'une volonté insatiable de voir, de sentir, de communiquer et d'apprendre de nouvelles choses. Sa présente destination est la côte ouest des USA qu'il sillonnera en cyclant, non pas à vélo, mais plutôt au « whike ». Ce dernier n'est autre qu'un véhicule insolite, un tricycle couché, doté d'un voilier et dont l'invention est néerlandaise. Une rude épreuve, aussi insolite que passionnante attend l'aventurier tunisien. Elle enrichira son parcours de voyageur pas comme les autres. Une randonnée qui lui permettra d'établir des contacts avec des habitants des zones visitées, des personnes qui seront rencontrées par pur hasard, d'explorer des villes et des contrées lointaines, de vivre l'aventure au vrai sens du terme. L'expérience s'étalera d'ailleurs sur trois mois ( de la fin février et l'achèvera à la fin mai 2015. De los Angeles ( la Californie ) à Seattle ( Washington ), Arafet parcourra pas moins de 3.500 kilomètres. Il sera, indéniablement, l'ambassadeur informel, volontariste et spontané de la culture tunisienne, et donc nord-africaine, arabo-musulmane et méditerranéenne. Ce passager étranger marquera les villes qu'il traversera en y apportant un brin de surprise, d'exotisme et de nouveauté. Il est à souligner que Arafet Ben Marzou est un ingénieur environnementaliste. Pour lui, la vie tourne autour de trois dualités : l'aventure et le sport, la culture et l'art, l'environnement et la nature. Trois dualités qui se complètent et se nourrissent les unes des autres pour former un modèle de vie, une philosophie pacifiste, tolérante, ouverte sur autrui, sur le différent et sur l'inconnu. Des dualités qui ne peuvent que consolider davantage ce sentiment d'appartenance à la Terre Mère, dans un esprit d'universalité harmonieuse.