Tentative de conciliation par une commission de l'ARP Le ministre de l'Education, Neji Jalloul, a affirmé que le boycott des enseignants de la semaine bloquée sera considéré comme étant une grève administrative et qu'il n'y aura pas de prélèvement sur les salaires des enseignants qui n'ont pas respecté le calendrier des examens. Auditionné, hier, par la commission de la jeunesse, des affaires culturelles, de l'éducation et de la recherche scientifique à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Jalloul a indiqué que son département publiera un communiqué appelant à effectuer les devoirs de synthèse en dehors de la semaine bloquée c'est-à-dire pendant les séances de cours ordinaires. Le ministre a proposé d'entamer les négociations concernant les primes spécifiques des enseignants, une fois achevées les négociations sociales concernant les majorations salariales dans le Fonction publique et le secteur public. «Nous avons répondu, favorablement, à la demande des enseignants concernant le doublement des primes des examens nationaux, mais les négociations concernant les questions d'ordre financier s'effectueront dans le cadre des négociations sociales», a-t-il dit. Jalloul a affirmé que «le syndicat est un partenaire stratégique dans tout ce qui concerne les affaires des enseignants ou les plans de réforme du secteur, mais il ne doit en aucun cas dicter ses directives sur le ministère». Mohamed Ennaceur, président de l'ARP, a, à cette occasion, affirmé la neutralité de l'assemblée dont le rôle consiste à essayer de rapprocher les points de vue en vue de parvenir à un consensus. Il a, d'autre part, condamné toutes les formes d'agression à l'encontre des enseignants. La commission de la jeunesse, des affaires culturelles, de l'éducation et de la recherche scientifique devait auditionner, dans l'après-midi, le secrétaire général de l'enseignement secondaire, Lassaâd Yaâkoubi.
