La chute a été vertigineuse et inexpliquée à Gabès. Une opération rachat s'impose demain face au Stade Gabésien. Personne ne s'attendait à ce que les Marsois tombent si bas à Gabès. Si l'adversaire était le SG, on l'aurait compris, vu que c'est un adversaire qui a suffisamment d'expérience en Ligue 1. Mais concéder une lourde défaite sur un score sans appel (0-4) face au néo-promu, l'Avenir Sportif de Gabès, relève plus d'une question, d'autant que quatre jours auparavant, les Marsois avaient tenu tête à l'une des grosses cylindrées du championnat, en l'occurrence le CSS. C'est dire qu'aller perdre avec une telle manière et sur un si lourd score s'apparente à une énigme, que seuls Ben Messaoud et ses camarades peuvent expliquer. Kebaïer dans la tourmente Personne ne souhaite être, en ce moment, à la place de Mondher Kebaïer. Certains reprochent à l'entraîneur marsois d'avoir opté pour trois axiaux, alors qu'habituellement, l'équipe évolue avec quatre défenseurs. Mais nous ne pensons pas que le problème réside dans l'alignement de deux ou trois axiaux. Il y a une semaine, les banlieusards ont sorti un grand match contre le CSS, avec les mêmes trois axiaux alignés contre l'Avenir de Gabès, à savoir Kosdoghli, Laâbidi et Ben Amor. Par contre, évoluer systématiquement avec trois pivots (Ben Messaoud, Talla et Tombadou) quel que soit le nom de l'adversaire est, par contre, un point à revoir. Se passer des fois des services de Ben Messaoud et se contenter de deux milieux défensifs qui savent relancer rapidement le jeu, à savoir Talla et Tombadou, est une solution qui apportera plus de profondeur au jeu marsois. Il est temps qu'on apprenne à la Marsa de savoir mettre sur le banc des remplaçants un enfant du club et aligner à la place un joueur professionnel venu d'ailleurs. Le professionnalisme impose des choix qui n'ont aucun rapport avec les sentiments d'appartenance. Abbès dans le doute Ceci dit, il est bon de signaler que l'attaquant Alaeddine Abbès a repris les entraînements jeudi dernier. Blessé contre le CSS, le joueur est dans le doute. Il pourrait faire banquette ou ne pas figurer sur la liste des dix-huit. Si Abbès ne joue pas, l'entraîneur pourra toujours compter sur le trio Ben Hammouda-Omrani-Ouedraogo, pour diriger les manœuvres offensives. Demain, Mondher Kebaïer doit revoir sa copie. Une réaction d'amour propre s'impose au risque de voir l'équipe sombrer dans le doute.