Il y avait un volume de jeu. Sans plus... Stade Abdelaziz Chtioui. Temps chaud. Pelouse en mauvais état. Assistance moyenne. ASM et CAB font match nul : 0-0. Arbitrage de Abdelhamid Hajfi. ASM : Trabelsi, Jebali, Khalfi, Ben Amor, Laâbidi, Tombadou, Talla, Touati (Lahdhiri 90'+2), Abbès (Belarbi 75'), Ben Ammar (Ben Messaoud 64'), Omrani. CAB : Naouara, Mathlouthi, Kochk, Jaziri, Machani, Baratli (Zdiri 89'), Darragi, Youssoufa, Haj Mabrouk (Salhi 70'), Rejaïbi, Ogbona (Ouedraogo 70'). Marsois et Cabistes couraient derrière leur première victoire de la saison après s'être contentés d'un match nul lors de la journée inaugurale du championnat. Si les locaux se sont donné les moyens de leurs ambitions en jouant l'attaque à outrance, ce n'est pas le cas des visiteurs qui se sont rarement projetés dans la zone de réparation adverse. Ratko Dostanić, l'entraîneur cabiste, est resté fidèle aux fondamentaux de l'école serbe en se montrant trop prudent. Par ailleurs, le jeu s'est concentré dans la ligne médiane durant le premier quart d'heure de jeu. Il a fallu attendre la 15' pour voir la première occasion du match lorsque la tentative de la tête de Rejaïbi est interceptée sans difficulté par le portier marsois Trabelsi. Les visiteurs en resteront là jusqu'à la pause, laissant l'initiative à leurs hôtes. L'arme du contre En alignant deux pivots ayant le profil de relayeurs (Tombadou et Talla), appuyés par deux ailiers (Ben Ammar et Touati), les balles parvenaient facilement aux deux attaquants de pointe, Abbès et Omrani. Sauf que les ratages à répétition ont marqué le jeu marsois, pourtant porté vers l'offensive. Bref, la dernière touche et la percussion dans les derniers mètres ont terriblement manqué aux attaquants banlieusards. Pourtant, les hommes de Mondher Kebaïer ont développé un jeu intéressant, réussissant à imposer leur rythme à leur adversaire. Sauf que les attaquants marsois, qui ont opté pour les contres rapides, n'ont pas réussi à tuer le match, bien que les occasions se soient présentées. Omrani, en première m-temps, a fait le plus difficile en menant un contre rapide. Il centre pour Abbès qui rate lamentablement son tir (33'). Ou encore Talla, qui a failli tromper Naouara mais il ne profite pas d'un cafouillage au sein de la défense cabiste, reprend le ballon, mais son tir passe aussi légèrement à côté (51'). La balle du match a été sans doute pour les Marsois, le puissant tir de Abbès à l'approche de la zone des 16 mètres s'écrase sur la transversale (57'). Bref, les banlieusards ont raté le K.-O. alors qu'ils se sont créé sept occasions nettes. A chaque fois, la balle est passée légèrement à côté des buts. Dans le camp adverse, il n'y a pas grand-chose à dire, sauf peut-être le tir à mi-volée de Rejaïbi, à côté des filets de Youssef Trabelsi (73'). C'était la seule fois où l'attaque cabiste a bougé en deuxième période. Les Bizertins ont passé le reste du temps à essayer de gagner la bataille du milieu et à rattraper les rapides attaquants marsois. Mais au final, il n' y a eu ni vainqueur, ni vaincu. Les banlieusards doivent s'en mordre les doigts.