Des visites de terrain au profit d'enfants sans soutien familial L'Association nationale des instituteurs est active à plus d'un titre. Créée en février 2012, elle rassemble les instituteurs et leurs familles. Elle se consacre, en outre, aux actions humanitaires, telles les visites des enfants sans soutien familial et des enfants des villages d'enfants SOS. Mme Samia Aammouri, vice-présidente de l'association, nous éclaire sur ses objectifs : «L'association a pour mission d'organiser des colloques éducatifs et de loisirs au profit des instituteurs et de leur progéniture» et de poursuivre : «Elle a pour but de mettre sur pied une participation effective dans la mise en place d'une structure éducative partant du fait que toutes les structures éducatives datant de 1970 jusqu'à 2004 étaient quelque chose de formel». Par ailleurs, l'association honore les instituteurs retraités et met les bouchées doubles pour mettre en place un festival de l'instituteur créateur. Elle organise des voyages de loisirs pour différentes régions tel celui programmé en mars pour l'île de Djerba et qui aura un volet éducatif et des ateliers ou encore la visite du village d'enfants SOS Maharès qui a été construit avec le précieux soutien financier de SOS Kinderdort. Huit enfants avec leur mère habitent le village d'enfants SOS Maharès. «Cette visite a été bénéfique. Malgré l'infrastructure, nous avons remarqué que ces enfants ne sont pas épanouis. Ils jouissent pourtant d'un suivi social et psychologique outre médical, mais l'essentiel leur manque. C'est l'affection d'une mère», souligne la vice-présidente de l'association et de continuer : «Mehdi qui est un enfant de SOS et qui est dyslexique n'est pas scolarisé, pourtant, la loi interdit la non-scolarisation d'un enfant dans les établissements étatiques. Les enfants dyslexiques doivent intégrer les établissements scolaires», conclut Mme Aammouri. Cette campagne de sensibilisation et de don au profit d'enfants sans soutien familial est la clé de voûte de la réussite de l'association dont les moyens sont pourtant limités à l'adhésion de ses membres. La vice-présidente de l'Association nationale des instituteurs lance un appel aux entreprises et au ministère de tutelle afin de venir en aide à l'association qui fait un travail humanitaire d'envergure.