Nos internationaux devraient se libérer et jouer sans complexe face au Japon et à la Chine. Le onze national est en tournée. En Asie exactement. Le premier match mènera l'équipe au Japon. Coup d'envoi le 27 mars à 11h30. La seconde rencontre aura lieu face à la Chine le 31 mars à 12h35. N'essayez surtout pas de comprendre pourquoi Georges Leekens et sa troupe ont choisi l'Asie pour préparer les prochaines éliminatoires de la CAN 2017. C'est uniquement une affaire financière et sur ce plan nous ne pouvons rien reprocher à la fédération. Cependant, nous ne pouvons pas nous taire sur trois faits. Le premier concerne les choix de Leekens. Le sélectionneur national fait preuve de sentimentalisme. Sincèrement, nous ne comprenons pas la convocation du Clubiste Oussama Haddadi. Voilà un joueur qui peine à se frayer un chemin dans son équipe pour être par la force des événements parachuté en équipe de Tunisie. Le second fait concerne les internationaux du Club Sportif Sfaxien. Pourquoi Leekens les a-t-il convoqués alors qu'il a décidé de se passer des services de ceux de l'Etoile Sportive du Sahel ? A notre connaissance, même les joueurs de l'Espérance Sportive de Tunis doivent disputer une rencontre retour de Ligue des champions, tout comme l'Etoile et le CS Sfaxien. Pourquoi cette politique des deux poids deux mesures ? Seul Leekens connaît la réponse. Troisième énigme à résoudre, celle de la convocation du Lensois Yohann Touzghar. C'est la seconde fois que l'attaquant du FC Lens pose un lapin à la sélection nationale. On se demande alors pourquoi le staff technique s'entête à le convoquer. Aujourd'hui, nous pouvons en déduire que le joueur n'est pas chaud de renforcer les rangs de l'équipe de Tunisie. Etre bien dans ses souliers Fermons la parenthèse. D'autres nouveaux ont été convoqués par Leekens. Nous pensons particulièrement aux expatriés comme Wael Larbi (Ajaccio) et Mohamed Gouida (Hambourg). Ils auront certainement une chance à saisir. tout comme Taha Yassine Khénissi, le sociétaire du Club Sportif Sfaxien. Aujourd'hui, ce que nous demandons au sélectionneur national, c'est de nous rendre une belle copie. Après tout ce qui a été dit et écrit sur les différentes prestations lors de la CAN de Guinée Equatoriale, le moment est venu de donner un coup de fouet et de changer certaines choses. La façon d'évoluer de l'équipe, cela s'entend. Il n'y aura pas de pression lors des deux matches face au Japon et à la Chine. L'occasion est donc propice pour que nos internationaux étalent leur talent. Nous voulons du spectacle. Nous aimerions voir une équipe de Tunisie portée vers l'offensive et moins défensive que d'habitude. Leekens devrait laisser ses joueurs éclater leur talent. Avant de résigner son bail à la tête de la sélection, le Belge nous avait promis que certaines choses allaient changer au niveau de l'évolution de l'équipe. Attendons voir !