Le judoka tunisien a battu le Brésilien Sylva Rafaël, 3e mondial. Le judoka tunisien Faïçal Jaballah (+100kg) a décroché une nouvelle médaille d'or au cours du dernier grand prix organisé le week-end dernier à Samsun (une des grandes villes économiques de Turquie, en Anatolie). Un pas de plus dans l'histoire du judo pour le Tunisien qui, mis à part les difficultés en finale, face au 3e mondial, le Brésilien Sylva Rafaël, s'est montré expéditif tout au long de la journée. Mais, qu'importe le podium, c'était hier. Et lui seul, face au Brésilien, le géant du judo tunisien s'est montré assez vigilant pour impressionner son adversaire. Il a été intouchable. «J'étais super-motivé pour représenter dignement mon pays et faire honneur au judo tunisien. Je saisis cette occasion pour remercier mon staff et surtout Skander Hachicha ; sans lui, je ne serais pas là sur le podium. Mon rêve reste bien sûr la consécration aux prochains jeux olympiques de Rio en 2016». Le judoka tunisien n'a cessé de participer aux prestigieuses compétitions qualificatives pour les JO de Rio, et ce, afin de glaner les points susceptibles de l'aider à assurer sa qualification. Pari tenu, Faïçal Jaballah est devenu une légende. Champion d'Afrique, 3e mondial à Rio en 2013, plusieurs médailles d'or aux grands prix et maintenant 2015, cette fastidieuse énumération est nécessaire pour décrire l'exploit que Faïçal Jaballah vient de réaliser, encore une fois. A 26 ans, le champion des lourds (+100kg) enfile les titres comme des perles. Dimanche, l'empereur de la catégorie reine a encore démontré son invincibilité en arrachant l'or au Grand Prix de Samsun en Turquie. Nihel Cheikhrouhou : le haut de gamme Les compétitions se suivent et se ressemblent pour la judoka Nihel Cheikhrouhou (+78kg) qui vient de réaliser un bon résultat au Grand Prix de Samsun en remportant la médaille d'argent face à l'intouchable chinoise Ma Sisi, lors de la finale remportée par cette dernière. Mais la Tunisienne a fourni un tournoi de grande dimension en battant successivement Santa Pakenyte (Lituanie), Kaya Belkis Zehra (Turquie) et la Bosniaque Ceric Larisa. Fatiguée après les efforts fournis lors des éliminatoires face à des adversaires huppés, la Tunisienne Nihel Cheikhrouhou a fait de son mieux pour maîtriser la Chinoise lors de la finale, mais en vain. «Cette manifestation a été très dure et passionnante. Avec la présence de 70 pays et 700 judokas, ce fut un mini-Mondial. La médaille d'argent est venue confirmer ma forme, mais mon objectif reste encore et toujours les Jeux olympiques de Rio», a souligné la judoka tunisienne.