La «2e phase du projet de transfert de technologies écologiquement rationnelles » (MED TEST 2), dans la région du Sud de la Méditerranée, a été lancée hier, à Tunis, par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi). L'enveloppe budgétaire allouée à ce projet financé par l'Union européenne (UE), s'élève à environ 400 mille euros (soit plus de 800 mille dinars). Cette phase a été lancée dans le cadre d'un séminaire tenu à Tunis, avec la participation des cinq partenaires du projet, en l'occurrence le Centre national du cuir et de la chaussure (Cncc), le Centre technique de l'agro-alimentaire (Ctaa), le Centre technique des industries mécaniques et électriques (Cetime), le Centre technique du textile (Cettex) et le Centre technique de la chimie (CTC). Meilleure compétitivité pour l'entreprise Le projet vise à booster les services à même d'aider l'industrie tunisienne à avoir une production propre, à créer des projets industriels dans le domaine de la transformation et du transfert de technologies vertes et à créer un réseau d'organisations expérimentées en industrie propre. Il a également pour objectif, selon son coordinateur national Rachid Nafti, de rationaliser la consommation des matières premières, des eaux et de l'énergie et la réduction des déchets solides et des gaz à effet de serre ainsi que garantir une meilleure compétitivité pour l'entreprise. Ce projet devrait permettre de renforcer les capacités de prestataires de services nationaux dans le domaine industriel et assurer leur mise à niveau, afin de garantir une productivité durable et intégrée. Il cible 26 projets industriels et commerciaux dans les secteurs du textile (gouvernorat de Monastir), du cuir (Tunis), l'agroalimentaire (Nabeul), de la chimie (Sfax) et de l'électricité (Sousse). Il y a lieu de signaler que la première phase du projet a ciblé trois secteurs industriels, parmi les plus polluants (les eaux usées, les déchets organiques et les produits toxiques), en l'occurrence le textile, l'agroalimentaire et le cuir. Ces secteurs comptent également parmi les plus énergivores et les plus consommateurs d'eau. A cet égard, 232 mesures ont été identifiées, dont 63% ont été mises en œuvre par les entreprises.