Vivement indigné par l'assassinat de Chokri Belaïd, Béji Caïd Essebsi a appelé les membres de l'Assemblée nationale constituante à remettre leur démission, « étant responsables de l'aggravation de la situation dans le pays, en laissant s'instaurer ce climat de violence ». Il leur reproche également d'avoir épuisé le délai d'un an qui leur été fixé par le scrutin du 23 octobre et de s'octroyer des prolongations sans date fixe. Chef du parti Nida Tounes et de la nouvelle alliance politique et électorale Union pour la Tunisie, formée de cinq partis dont Al Massar et Al Joumhoury, Essebsi est resté dubitatif quant à la décision de Jebali de former un gouvernement de technocrates. «Je me demande si cette décision n'intervient pas trop tard et si elle est suffisante ». Néanmoins, il a considéré que toutes les parties concernées doivent désormais être associées dans les décisions à prendre. Tags : chokri belai beji caid essebsi jebali
