« Le projet de loi relatif à l'immunisation de la révolution qui sera discuté en séance plénière dans les prochains jours, ne concernera pas les personnes ayant pris part aux gouvernements d'après le 14 janvier 2011 », croit savoir le quotidien Assabah. Cette disposition devra être mentionnée dans le projet qui sera soumis aux élus , précise le journal qui cite « les cercles restreints du pouvoir ».«Cette information confirme, ajoute Assabah, les dernières déclarations des dirigeants d'Ennahdha selon lesquelles le projet ne visait pas spécialement Béji Caïd Essebsi». Pour expliquer ce revirement de dernière minute, les mêmes sources, soulignent qu'il est dû à « des pressions de partis étrangères influentes en Tunisie».On rappelle que l'élue Samia Abbou avait fait une proposition similaire lors de l'examen de projet en commission, mais elle a été rejetée par ses collègues. Le président de Nidaa Tounès a toujours affirmé que son hostilité à ce projet de loi n'était pas motivée par le fait qu'il le visait directement, mais parce qu'il s'agissait pour lui d'une position de principe contre un texte qu'il estimait injuste.