Bien qu'elle soit réservée à la Banque africaine de développement, la visite qu'effectuera à Tunis ce vendredi 19 juillet de Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine (CUA), sera-t-elle aussi l'occasion d'entretiens politiques avec les dirigeants tunisiens ? Officiellement, elle se réunira avec Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA) et Donald Kaberuka, Président du Groupe de la BAD autour d'une table ronde axée sur les financements innovants visant à l'augmentation du financement de l'infrastructure sur le continent africain conformément à la vision de l'Afrique pour les 50 prochaines années. Mais, tout récemment, le président provisoire Moncef Marzouki qui est également 2ème vice-président de l'Union africaine, avait proposé à la présidente de la Commission de l'UA d'entreprendre une mission de bons offices en Egypte, proposition restée sans suite jusque-là. La venue à Tunis de Dlamini Zuma permettra-t-elle au moins un échange de vues sur la question et surtout une relance de la participation tunisienne aux activités et instances de l'UA Bien que deuxième vice-président de l'organisation panafricaine, Marozki n'avait pas pris part, fin mai dernier, à la célébration du 50ème anniversaire de l'UA se contenant d'envoyer l'un de ses conseillers et la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Face à la présence de nombreux chefs d'état africains et d'illustres invités spéciaux dont François Hollande, le niveau de représentation de la Tunisie n'a pas manqué d'étonner à Addis Abéba. Pour le moment, le programme ne mentionne aucun entretien officiel, mais ne semble l'interdire
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