La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) s'impatientait à le répéter devant les délégués tunisiens aux réunions de l'automne du FMI et de la Banque mondiale début octobre à Washington. « Quand pourrais-je venir féliciter la Tunisie de la réussite de sa transition démocratique et du recouvrement de sa stabilité ? » a-t-elle demandé avec insistance. Pour toutes confidences rapportées de son récent séjour dans la capitale fédérale américaine, c'est ce qu'a rapporté le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari devant un auditoire attentif venu massivement l'écouter, samedi matin, à la tribune de l'ADS. « Nous avons été bien accueillis à Washington où vous ne pouvez pas imaginer le stock d'amitié et de soutien dont bénéficie la Tunisie. Nos amis sont aussi inquiets que nous et attendent tous la bonne nouvelle. Ils ont faim d'apprendre la stabilisation de la Tunisie ». C'est tout ? Pas un mot de plus, mais une affirmation qui en dit long : « Les politiques doivent savoir qu'on ne joue pas avec l'économie ! ». Le message a-t-il été bien reçu ? Tags : Christine Lagarde FMI Chedly Ayari