New Delhi – De notre envoyé spécial, Taoufik Habaïeb – La Tunisie a appelé l'Inde et les pays africains à agir solidairement à tous les niveaux pour faire face à la violence et au terrorisme qui n'épargnent désormais aucun pays. Intervenant lors de la conférence ministérielle du Sommet Inde Afrique qui a commencé ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères, Taïeb Baccouche a souligné que le terrorisme vise la sécurité et la stabilité de tous tant sur le continent africain qu'en Inde, sans distinction, et souligné l'urgence de le vaincre. Le ministre a exprimé la gratitude de la Tunisie aux multiples témoignages de compassion exprimés par l'Inde et les pays africains suite aux attentats du Bardo et de Sousse. Evoquant l'attribution du Prix Nobel de la Paix au Quartette, le Chef de la diplomatie tunisienne a indiqué que cette haute distinction consacre la démarche pacifique et consensuelle pour l'instauration de la démocratie et l'ancrage des droits humains. Axé principalement sur les échanges économiques et mettant en exergue dans son volet politique la demande de l'Afrique et de l'Inde de disposer d'un siège permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, le sommet se limite dans le projet de sa déclaration finale à une dénonciation de principe du terrorisme. Aucune action concrète concertée n'est envisagée. Le ministre a été reçu en marge des travaux par son homologue indienne Smt. Sushma Swaraj, en présence des ambassadeurs des deux pays, Tarek Azouz à New Delhi et Nagma Mallick, à Tunis. « Notre entretien a été très positif, a déclaré Taïeb Baccouche à Leaders et nous a permis d'évoquer le renforcement de la coopération bilatérale et de procéder à un échange de vues sur des questions d'intérêt commun. J'ai adressé à l'Honorable Sushma Swaraj une invitation officielle à se rendre en visite en Tunisie et présider à cette occasion les travaux de la commission mixte hissée au niveau ministériel. De son côté, elle m'a fait part de la gratitude de son pays pour l'assistance apportée pour l'évacuation de ressortissants indiens en Libye, lors de la révolution et de la volonté des autorités indiennes d'accroître les flux d'échanges économiques, scientifiques et technologiques entre les deux pays. »
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