Départ de deux technocrates, Ridha Lahouel et Ammar Yonbaï, rajeunissement de l'équipe et montée des politiques, l'arrivée de Khaled Chaouket et Kamel Ayadi s'inscrit dans ce cadre, et suppression des secrétaires d'Etat : telle est la première lecture du nouveau gouvernement Essid. Nidaa compte 9 ministres, l'UPL de Slim Riahi a désormais 4 ministres contre trois dans le cabinet précédent, Afek garde ses trois ministres et Ennahdha dispose de deux ministères contre un seul dans le précédent gouvernement, ainsi qu'un conseiller à la Kasbah avec rang de secrétaire d'Etat, Nejmeddine Hamrouni. Pour la première fois depuis l'indépendance, le ministère de l'Intérieur est scindé en deux, avec un ministre chargé de la sécurité et un deuxième en charge des affaires locales. Auparavant, cette tâche était confiée à un secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur. Une fois de plus, la femme est traitée en parent pauvre avec seulement trois portefeuilles, ceux de la femme, cela va de de soi, de la culture et du tourisme. Alors qu'on s'attendait à une meilleure représentation de l'élément féminin, sa présence est moins forte que dans gouvernement précédent qui comptait sept femmes (trois ministres et quatre secrétaires d'Etat). Lire aussi Nejmeddine Hamrouni, conseiller du chef du gouvernement Zakaria Hamad reste au gouvernement Taieb Baccouche succèderait à Habib Ben Yahia au secrétariat général de l'UMA Nejem Gharsalli ambassadeur à Rabat, Touhami Abdouli à Riadh et Latifa Lakhdhar à l'Unesco Un gouvernement sans secrétaires d'Etat Première lecture du remaniement du Gouvernement Essid Remaniement partiel du gouvernement : les nouveaux ministres