Sortant pour la première fois de leur mutisme après les informations rapportées par la presse, Orascom et MTN ont reconnu l'existence de négociations entre les deux parties en vue de l'acquisition par l'opérateur sud africain de Djezzy. Pourtant, les autorités algériennes ne l'entendent pas de cette reille. Rappelant que l'Etat algérien dispose d'un droit de préemption sur la totalité du capital de cette entreprise, elles ont averti Orascom que "toute transaction concernant OTA (Orascom Algérie) sera nulle et non avenue et pourrait aboutir au retrait de la licence de téléphonie concédée à cette entreprise de droit algérien. " Les autorités ont donc appelé OTA à prendre attache avec elles pour discuter d'un éventuel désengagement ainsi que de sa situation fiscale. En vertu de la réglementation algérienne, OTA était tenu de demander une autorisation à l'Agence de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) pour pouvoir entrer dans des négociations avec un partenaire privé
