Le président Kais Saïed est attendu début de la semaine prochaine dans la capitale française où se tiendra le mardi 18 mai 2021 le sommet sur le financement des économies africaines subsahariennes. Le président Emmanuel Macron y a convié une dizaine de ses homologues africains ainsi que des dirigeants européens, la directrice générale du FMI, le président de la Banque mondiale et le président de la Banque africaine, notamment. Les travaux porteront sur le traitement de la dette publique et l'engagement des réformes nécessaires. Selon le FMI, les pays d'Afrique sub-saharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d'ici 2023. Un entretien Saïed – Macron est prévu à cette occasion apprend Leaders de source diplomatique à Paris. Le programme du président Saïed à Paris prévoit-il des rencontres avec de premiers dirigeants d'institutions financières régionales et internationales présents (FMI, Banque mondiale, BAD...) ? Aucune précision n'a été obtenue à ce sujet. Lundi 17 mai, Paris accueille, à la veille du sommet sur les économies africaines, deux autres manifestations importantes. La première est la session du printemps du Forum de Paris sur la Paix devant mettre l'accent sur le renforcement du dialogue Nord-Sud sur les défis critiques de 2021 : vaccins, dette, climat. La deuxième, est la conférence internationale de soutien à la transition soudanaise. Lundi, le FMI a approuvé lundi un plan de financement qui «contribuera à mobiliser les ressources nécessaires au FMI pour couvrir sa part d'allègement de la dette» du Soudan. Restructurer la dette africaine et relancer les réformes Insistant sur le choc subit par le continent africain depuis 2020, le président Macron a récemment souligné le « ralentissement très fort sur un continent en pleine expansion démographique ». «Nous devons absolument inventer pour les 17 et 18 mai prochains un New Deal du financement de l'Afrique, fondé sur des solutions profondément novatrices», a-t-il déclaré. «Sans quoi nous laisserons le continent africain face à la pauvreté (...) face à la réduction des opportunités économiques, une migration subie et l'expansion du terrorisme, et cela je ne veux pas m'y résoudre», a-t-il ajouté. Lundi 17 mai, Paris accueille à la veille du sommet sur les économies africaines
