Ingénieur général, diplômé des Ponts-et-Chaussées, Abdelhamid Sassi est décédé. Ministre de Bourguiba dans des gouvernements successifs de Hédi Nouira (Equipement, Transports et Communications), il avait préféré consacrer plus tard ses efforts à sa ville natale en tant que maire de Gabès, y faisant une œuvre utile. Ses mémoires, récemment publiées, retracent un parcours d'excellence. Allah yerhamou Comment Bourguiba voulait ses ministres, au lendemain de l'indépendance ? Des jeunes, bien formés, compétents et bâtisseurs, qu'il préparait à gravir un à un les échelons des hautes responsabilités. Abdelhamid Sassi, ingénieur des Ponts et Chaussées appartient à cette génération. Comme Mokhtar Laatiri, Abdelaziz Zenaidi, Lassaad Ben Osman ou Tijani Chelly. Dans ses mémoires qu'il vient de publier sous le titre de Ministre technocrate, Deux décennies d'édification de la Tunisie (1960 – 1980), chez Sud Editions, il en offre une belle illustration. L'enfant de Chenini poussera loin ses études. A peine rentré de Paris en juillet 1961, il est envoyé sur le terrain, au Kef. Puis, à Sousse. Avant de diriger les Grands travaux au ministère de l'Equipement et devenir secrétaire d'Etat, puis ministre. A partir d'entretiens avec Tijani Azzabi, Abdelhamid Sassi revient sur son enfance, ses études, et sa carrière, ainsi que son mandat de maire de Gabès. Un récit passionnant qui dévoile le parcours d'un bâtisseur qui sait faire aboutir de grands projets. De la Cité sportive d'El Menzah, au métro léger, de la modernisation du transport à l'essor des télécoms, Abdelhamid Sassi enchainait les chantiers, avec succès. Ses mémoires sont une source d'inspiration pour les nouvelles générations. Ministre technocrate Deux décennies d'édification de la Tunisie (1960 – 1980) de Abdelhamid Sassi A partir d'entretiens conduits avec Tijani Azzabi, Sud Editions, mars 2021, 200 pages, 26 DT
