Le chef de file du mouvement jihadiste radical « Ansar al-chariaa » Abou Iyadh, activement recherché par la police depuis l'attaque de vendredi dernier dernier et retranché à la Mosquée El Fath à Tunis aurait pris la fuite au nez et à la barbe d'un important dispositif policier mis en place autour de l'édifice religieux, selon des informations non encore confirmées. Vendredi dernier dans la soirée, rappelle-t-on, les forces de l'ordre avaient investi le domicile d'Abou Iyadh, de son vrai nom Seifallah Ibn Hussein, mais il n'y était pas. Il aurait été aperçu dimanche à l'enterrement d'un des salafistes tué par balles lors de l'attaque de l'ambassade. Dans un prêche prononcé lundi à la mosquée Al-Fath et que confirment des témoins oculaires, Abou Iyadh a appelé le ministre de l'intérieur à démissionner. "Les menaces du ministre de l'Intérieur ne nous font pas peur", a déclaré le leader salafiste, qui s'exprimait pour la première fois depuis les évènements sanglants du 14 septembre. Il a affirmé que «le gouvernement était à la recherche d'un nouvel ennemi, qui ne serait autre que les salafistes». D'importantes forces de sécurité cernaient la mosquée pendant le prêche.