On l'avait annoncé à Nida Tounès. Démissionnaire d'Ettakattol depuis plus d'un mois, Fatma Gharbi préfère pour le moment se donner le temps de la réflexion avant d'arrêter son choix, démentant ainsi les rumeurs faisant état de son ralliement au parti de Béji Caïd Essebsi. Nida Tounès compte actuellement dix élus. Il s'agit de Rabia Nejlaoui, Khémaies Ksila, Choukri Yaïche, Dhamir Mennaï, Jamal Gargouri, Abdelaziz Kotti, Brahim Gassas, Abdelmoneim Krir, Mohamed Ali Nasri et Mouldi Zidi, tous transfuges d'autres formations, notamment Ettakattol , le CPR et El Aridha (sa création étant postérieure aux élections du 23 octobre 2011), ce qui autorise ce parti à créer son propre groupe parlementaire. Cela pourrait intervenir avant la fin de la semaine si l'on en croit Khémaïes Ksila lequel serait appelé à en prendre la présidence. Il faut rappeler que le CPR avait déposé il y a quelques semaines un projet de loi interdisant le nomadisme politique. Longtemps en sommeil, ce projet a été déterré récemment lorsque le bruit avait couru d'une possible création d'un groupe de Nida Tounès. De là à penser qu'il y a un rapport de causalité entre ces deux faits, il n'y a qu'un pas, bien que les auteurs du projet de loi s'en défendent, invoquant des raisons d'éthique.
