Huit projets seront sélectionnés pour la nouvelle édition du concours franco-allemand du court-métrage. Avis aux jeunes cinéastes amateurs et aux étudiants en cinéma... Créé en 2013, le concours franco-allemand du court métrage est une initiative conjointe de l'Institut français de Tunisie et du Goethe-Institut Tunis. Ce concours est organisé en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l'image (CNCI) et se déroule chaque année avec le soutien du Fonds franco-allemand pour la culture. Ce concours est adressé aux étudiants de cinéma et aux cinéastes amateurs âgés de moins de 25 ans. Un appel à projets vient d'être lancé afin de sélectionner huit projets pour l'année 2017. Une participation aux festivals de Berlin et Clermont-Ferrand En ce sens, le comité de sélection choisira six projets issus d'étudiants de cinéma et deux projets émanant de jeunes cinéastes amateurs. Les projets sélectionnés seront potentiellement des oeuvres de fiction, des documentaires ou des films d'animation. Pour cette cinquième édition du concours, le thème choisi s'intitule "J'ai trouvé l'amour" et les candidats auront donc à décliner cette thématique dans leurs projets. Les huit projets sélectionnés bénéficieront d'une expérience de formation et d'une aide à la production. D'autre part, les deux meilleures oeuvres de la sélection pourront pour l'une participer au festival du court métrage de Clermont-Ferrand en France et pour l'autre au festival Interfilm de Berlin en Allemagne. Ces deux meilleures oeuvres seront sélectionnées par un jury qui comprend Anissa Daoud (comédienne), Mohamed Ben Attia (cinéaste) et Chaima Bouhlel (société civile). Notons que la cérémonie finale de ce projet aura lieu le 19 octobre 2017. Six ateliers et une idée à la production Auparavant, les porteurs de projets auront à passer par une formation de huit mois, une véritable expérience d'apprentissage dirigée par des professionnels allemands, français et tunisiens. Cette formation se déroulera en six séquences de trois jours réparties entre mars et septembre. Ces ateliers sont un gain appréciable pour les jeunes cinéastes qui pourront non seulement comparer leurs travaux mais aussi bénéficier de l'expérience de professionnels de premier plan dont les noms seront annoncés ultérieurement. Place donc à la cinquième édition du concours franco-allemand du court-métrage, une initiative qui a déjà démontré son sérieux et permis de distinguer des oeuvres méritantes. Il est souhaitable de multiplier ce type d'initiatives et généraliser cette approche qui combine formation et émulation. Si les partenaires de ce concours sont à saluer, il serait très positif que de nouveaux concours voient le jour et instaurent une démarche qualitative dans l'émergence de nouveaux projets cinématographiques.