Au coup de sifflet final de l'arbitre gambien Soye Mamadou, Sfax s'est réveillée de sa torpeur. Un déferlement humain envahit les principales places de la ville telles que Bab Diwan, Moulin-ville, El Bosten, Bab Jebli... La marée de supporters qui dans des voitures particulières, qui à motocyclette, qui à pied, entonnant des chants et des slogans à la gloire du CSS. Dans les rues les gens dansaient en groupe arborant les drapeaux frappés aux couleurs des « noir et blanc » au rythme des klaxons assourdissant des voitures qui sillonnaient les artères de la ville. La liesse totale de toute une ville s'est poursuivie dans l'allégresse générale jusqu'à une heure tardive de la nuit. Une bonne consolation en somme pour les Sfaxiens qui venaient d'effacer définitivement de leurs esprits la dramatique mésaventure vécue un 11 novembre 2006 dans l'arène de Radès.