La deuxième semaine du Festival de la Médina de Tunis sera marquée par le retour de El Hadhra dans une nouvelle version. En outre, le grand Ziad Gharsa fera renaître les accents du malouf alors que le projet My Spectacle entrouvre les portes des mythiques cafés chantants de Bab Souika... Le Festival de la médina de Tunis entre dans sa deuxième semaine et continue à dérouler une session qui, sans recours à d'autre spectacle étranger que celui des Syriens de Salatin Al Tarab, est en train de confirmer la vocation d'une manifestation inséparable des Nuits de Ramadan. Une ligne directrice est en train de se dégager au vu de la première semaine d'un festival qui a, avant tout, misé sur les créations tunisiennes. En effet, cette édition 2017 du festival dirigé par Zoubeir Lasram a déjà proposé à son public quatre spectacles inédits, quatre nouveautés spécialement créées pour être présentées dans ce cadre festif. Citons en ce sens "Ajabi" de Leila Hjaiej, "Mad'moiselle" de Amina Srarfi, "Ichbiliyet" de la troupe de malouf de Sidi Bou Said et aussi "Ken" de Mohamed Hédi Agrebi. Des propositions artistiques en cohérence avec le mois saint Cette tendance devrait se poursuivre cette semaine avec notamment "El Hadhra 2" de Fadhel Jaziri et "Cafichanta" de Mongia Yahia qui seront donnés respectivement les 6 et 7 juin au Théâtre municipal et le 10 juin sur la place publique de Bab Souika. Très attendus, ces deux spectacles soulignent aussi la volonté du festival d'épouser les traditions de Ramadan. Car aussi bien l'oeuvre de Jaziri que celle de Yahia se situent dans cet esprit de Ramadan, à la confluence du recueillement et de la fête populaire. C'est d'ailleurs leur cohérence avec le mois saint qui fait de ces spectacles des valeurs sûres et des choix pertinents en terme de programmation. Dans cette optique, le festival donnera aussi cette semaine une nouvelle opportunité de retrouver Ziad Gharsa, un incontournable de la culture musicale classique tunisienne Gharsa sera sur la scène du Théâtre municipal jeudi 9 juin et devrait comme à chacune de ses apparitions drainer le grand public. De fait, le festival de la médina tente avec succès cette année de concilier entre les soirées grand public et des événements plus intimistes ayant pour écrin deux palais de la médina qui sont Dar Hussein et Dar Lasram. Une chance pour les ensembles classiques de musique arabe Ces deux scènes accueillent depuis le début du festival des ensembles de musique traditionnelle et des solistes de premier plan. Cette option démontre l'ouverture du festival sur le champ musical contemporain en Tunisie. Cette manifestation offre en effet la chance à des groupes comme "Layali Al Tarab" de briller comme ce fut le cas la semaine passée et proposera de retrouver deux formations exemplaires cette semaine. En effet, l'Ensemble Samir Zghal de musique arabe sera à Dar Lasram le 8 juin alors que le groupe vocal féminin Al Olfa se produira dans ce même lieu le 11 juin. C'est avec constance que ces formations musicales qui comptent des amateurs sont invitées au festival de la médina, au point d'en devenir l'une des identités multiples de cette manifestation tournée vers la chanson classique ou populaire. Avec sept représentations cette semaine, le festival de la médina a atteint sa vitesse de croisière et persévère dans son projet de communion musicale. Signe qui ne trompe pas, les salles sont pleines et le public ravi. Un seul bémol, les heures trop tardives auxquelles commencent les spectacles pourtant programmés à 22h. En tous cas, cette semaine qui commence devrait apporter son lot de satisfactions et signer des retrouvailles avec "El Hadhra", l'une des oeuvres qui ont le plus mobilisé le public dans l'histoire du spectacle en Tunisie. Hatem BOURIALLe Festival de la médina de Tunis entre dans sa deuxième semaine et continue à dérouler une session qui, sans recours à d'autre spectacle étranger que celui des Syriens de Salatin Al Tarab, est en train de confirmer la vocation d'une manifestation inséparable des Nuits de Ramadan. Une ligne directrice est en train de se dégager au vu de la première semaine d'un festival qui a, avant tout, misé sur les créations tunisiennes. En effet, cette édition 2017 du festival dirigé par Zoubeir Lasram a déjà proposé à son public quatre spectacles inédits, quatre nouveautés spécialement créées pour être présentées dans ce cadre festif. Citons en ce sens "Ajabi" de Leila Hjaiej, "Mad'moiselle" de Amina Srarfi, "Ichbiliyet" de la troupe de malouf de Sidi Bou Said et aussi "Ken" de Mohamed Hédi Agrebi. Des propositions artistiques en cohérence avec le mois saint Cette tendance devrait se poursuivre cette semaine avec notamment "El Hadhra 2" de Fadhel Jaziri et "Cafichanta" de Mongia Yahia qui seront donnés respectivement les 6 et 7 juin au Théâtre municipal et le 10 juin sur la place publique de Bab Souika. Très attendus, ces deux spectacles soulignent aussi la volonté du festival d'épouser les traditions de Ramadan. Car aussi bien l'oeuvre de Jaziri que celle de Yahia se situent dans cet esprit de Ramadan, à la confluence du recueillement et de la fête populaire. C'est d'ailleurs leur cohérence avec le mois saint qui fait de ces spectacles des valeurs sûres et des choix pertinents en terme de programmation. Dans cette optique, le festival donnera aussi cette semaine une nouvelle opportunité de retrouver Ziad Gharsa, un incontournable de la culture musicale classique tunisienne Gharsa sera sur la scène du Théâtre municipal jeudi 9 juin et devrait comme à chacune de ses apparitions drainer le grand public. De fait, le festival de la médina tente avec succès cette année de concilier entre les soirées grand public et des événements plus intimistes ayant pour écrin deux palais de la médina qui sont Dar Hussein et Dar Lasram. Une chance pour les ensembles classiques de musique arabe Ces deux scènes accueillent depuis le début du festival des ensembles de musique traditionnelle et des solistes de premier plan. Cette option démontre l'ouverture du festival sur le champ musical contemporain en Tunisie. Cette manifestation offre en effet la chance à des groupes comme "Layali Al Tarab" de briller comme ce fut le cas la semaine passée et proposera de retrouver deux formations exemplaires cette semaine. En effet, l'Ensemble Samir Zghal de musique arabe sera à Dar Lasram le 8 juin alors que le groupe vocal féminin Al Olfa se produira dans ce même lieu le 11 juin. C'est avec constance que ces formations musicales qui comptent des amateurs sont invitées au festival de la médina, au point d'en devenir l'une des identités multiples de cette manifestation tournée vers la chanson classique ou populaire. Avec sept représentations cette semaine, le festival de la médina a atteint sa vitesse de croisière et persévère dans son projet de communion musicale. Signe qui ne trompe pas, les salles sont pleines et le public ravi. Un seul bémol, les heures trop tardives auxquelles commencent les spectacles pourtant programmés à 22h. En tous cas, cette semaine qui commence devrait apporter son lot de satisfactions et signer des retrouvailles avec "El Hadhra", l'une des oeuvres qui ont le plus mobilisé le public dans l'histoire du spectacle en Tunisie.