La relégation en ligue 2 n'est plus qu'un mauvais souvenir pour l'équipe du Bardo et ses supporters. Une seule saison de purgatoire synonyme de leçon qui a fini par donner ses fruits. Avec le retour de Jalel Ben Aïssa à la présidence du club, le court terme du club s'est trouvé entre les mains d'un fin connaisseur du paysage footballistique du pays. Les résultats ne se sont pas fait attendre une fois reconquise la ligue 1. Un mercato estival globalement réussi Ce fut vite fait, bien fait dans la mesure où l'équipe du Bardo a été la première équipe à entamer la campagne du mercato estival. En commençant par recourir à un technicien de grande qualité en la personne de Mohamed Kouki, technicien qui a réussi partout où il est passé lui valant le titre du meilleur entraîneur de la saison passée. Et c'est avec la précieuse contribution de Mohamed Kouki que le président bordelais à entamé l'opération recrutements non sans avoir fait le ménage au sein d'un effectif qui a cumulé le bon et le moins bon. Raison pour laquelle l'équipe a décidé de se passer de quelques joueurs tout en gardant d'autres à l'instar de Boulaabi, Jedaïd et Mhadebi. Auxquels sont venus s'ajouter quelques jeunes issus de la catégorie Elite et deux joueurs étrangers qui ont laissé jusque là une bonne impression : le Guinéen Moré Keïta et le Ghanéen Erik Komé. Sans omettre la venue de l'axial de l'ES. Zarzis Mohamed Ali Jouini, un défenseur convoité d'un peu partout. Un début de préparation totalement réussi Réussir un parcours honorable ou plutôt faire éviter à toute la région du Bardo les sueurs froides de fin de saison restent tributaires d'une bonne préparation. Les responsables stadistes n'ont pas lésiné sur les moyens pour faire bénéficier l'équipe d'un programme de préparation approprié. Une préparation entamée début juillet avec deux stages bloqués à Aïn Draham marqués par autant de rencontres amicales sanctionnées par deux nullités contre le CA. Bizertin. Ce n'est pas tout dans la mesure où la préparation ne va pas se limiter à ce stade. Un fort besoin de concours financier Pour les mener à bon terme, l'apport financier est indispensable, facteur qui appelle la contribution de toutes les parties qui ne cachent pas leur appartenance et leur amour pour cette équipe stadiste décidée à retrouver ce rang qu'elle a toujours occupé dans le paysage du football national. Il est temps que ces « sommités » borderlaises mettent la main à la poche et volent au secours d'une équipe dirigeante qui ne peut par les temps qui courent qu'assurer l'essentiel. Et l'essentiel, ce n'est pas tout dans le football professionnel.