Ayant démarré le 11 août avec une programmation éclectique qui s'adresse à tous les publics, la 41è édition du festival international de Dougga sera clôturée le 26 août avec le chanteur libanais Zied Borji, connu pour son répertoire romantique, mais très peu diffusé par nos médias audiovisuels. Le festival de Dougga offrira donc l'opportunité à son public de voir un chanteur qui a très peu chanté en Tunisie. Pourvu d'une voix douce et limpide, beaucoup plus belle que celle d'autres chanteurs arabes qui « habitent » en Tunisie presque à longueur d'année ! Zied Borji a et pour l'anecdote un nom qui sonne tunisien. Car usité dans les régions du Sahel et de Djerba. Les Phéniciens sont bien passés par nos terres et Elyssa y a fondé Carthage. Donc, similitude de noms et rapprochements tuniso-libanais, à l'occasion, pour Zied Borji. Ce dernier a un répertoire des plus respectables avec particulièrement des chansons sorties entre 2014 et 2016. Compositeur, chanteur et comédien, Zied Borji est né à Bâalbek, au Pays du Cèdre. Il a entamé son itinéraire artistique en 1996 avec une première apparition dans « Studio El Fen » sur la chaîne LBC où il reçut la médaille d'or de cette émission. Son premier album intitulé : « A bachkourak » est sorti en 1998, qui a été suivi par son second album : « Ya malek », pis « Chaghel bali », en 2004, « Ana kalbi alik », en 2006 dont il a écrit et composé les œuvres. Puis d'autres titres, comme : « Al ih ? » ont suivi et remportéavec leur réalisation en vidéo clip, un vif succès auprès des publics arabes. Puis il a joué en 2011 et pour la première fois dans le feuilleton : « Ghaltet omri. » D'autres feuilletons ont suivi et jusqu'en 2017. Gageons que la soirée de clôture du festival de Dougga sera d'un bon niveau avec le chanteur libanais Zied Borji.