« Fraser Institute » vient de publier son rapport 2017 sur la liberté économique. L'indice mesure la capacité des politiques et des institutions des 159 pays couverts par l'étude à soutenir la liberté économique. 42 points de données sont utilisés pour construire un index sommaire et pour mesurer le degré de liberté économique en se basant sur 5 indicateurs de base à savoir : la taille du gouvernement ou encore la taille des entreprises contrôlées par l'Etat, le système judicaire et le droits de la propriété, l'inflation, l'ouverture au commerce international et le cadre réglementaire. 16 places de perdu depuis 2010 Avec un score de 6,32 points sur 10 la Tunisie a été classée 117ème sur 159 pays et fait partie du troisième quart des pays classés du plus ou moins libres. L'économie nationale perd donc 9 places par rapport au dernier classement du rapport (108ème en 2014) et 16 places par rapport à 2010. L'économie tunisienne est logée au 123ème en terme de réglementation en vigueur et 122ème en terme d'inflation ou de solidité de la monnaie nationale. Il va sans dire que la Tunisie s'approche de la zone rouge des pays les moins libres à l'instar du Maroc (120ème), de l'Arabie Saoudite (122ème), du Yémen (123ème), de l'Egypte (140ème) et de l'Algérie (156ème). A noter que les quatre économies de la région MENA les mieux notées sont les Emirats Arabes Unies (37ème), Israel (38ème), la Jordanie (39ème), Qatar (45ème) et Bahrein (49ème). Au niveau mondial, Hong Kong et Singapour, occupent les deux premières places du classement annuel de Fraser Institute. Les autres nations dans le top 10 sont la Nouvelle-Zélande, Suisse, Irlande, Royaume-Uni, Maurice, Géorgie, Australie et Estonie. Les 10 pays les mieux notés sont: l'Iran, le Tchad, le Myanmar, la Syrie, la Libye, l'Argentine, l'Algérie, la République du Congo et le Venezuela.