Tout ça est bien joli, mais pourquoi ? Nos amis russes n'auraient pas dû se donner tant de peine, ils n'avaient qu'à demander gentiment : le « mot magique » comme disent les enfants, et ils auraient obtenu une réponse favorable à leurs requêtes, de quelque nature qu'elles soient. Mais oui ! Nous sommes connus pour être un peuple permissif, généreux et tolérant. C'est du moins ainsi l'expression courante accompagnée de tous ses corollaires, qui sont censés en dire long sur tout le reste. Tout de même, c'est assez curieux. Etonnant même, quoique..., parce qu'après la fameuse révolution de 2011, tout et le contraire de tout, a été accompli dans un pays, qui a été pendant longtemps, balloté par tous les vents. Alors après les « amerloks », pourquoi pas les russes, il n'y a pas de raison... Il ne faut pas se gêner, c'est comme ça et puis voilà tout ! Une guerre des renseignements qui cache en fait une guerre géostratégique de grande ampleur –mine de rien-, avec la Tunisie en guise de mini-laboratoire, pendant quelque sept années, ou presque, prise en enclave entre deux forces qui se déchirent, en catimini et sans avoir l'air d'y toucher, pour se disputer un morceau de la galette du roi, fève y compris, par-delà les nuages, jusqu'à extinction des feux. Avant, comme de bien entendu, qu'ils ne soient rallumés sur un autre front. Nos renseignements ne dormaient que d'un seul œil heureusement : l'autre louchait dangereusement, mais il vient de rectifier sa mise sur orbite. Il était temps...