L'intermédiaire en Bourse AFC du groupe ATB vient de publier son rapport intitulé : « stratégie pour 2018 ». Dans son rapport, l'AFC a présenté une rétrospective de l'activité économique en 2017 et du marché boursier ainsi que les résultats de son portefeuille de titres recommandés en 2017 avant de présenter ses projections pour l'année 2018. Pour l'évaluation des différents risques économiques qui se projettent durant l'année en cours, l'intermédiaire en Bourse se réfère à certains fondamentaux et les considère comme étant les principaux « drivers » de 2018 : l'inflation qui s'accentue, le financement principalement par l'endettement extérieur du déficit budgétaire, par conséquence une hausse de l'endettement extérieur du pays de 30% en 2017, un endettement public total de 70 % du PIB contre 40% en 2010 et une monnaie qui ne cesse de s'effilocher. Les valeurs sélectionnées pour 2018 A travers une étude empirique, l'intermédiaire en Bourse a sélecté des sociétés cotées qui seront plébiscitées cette année. S'adossant à un scoring et à un certain nombre de ratios dont les facteurs de conjoncture, les facteurs de croissance et les ratios de rentabilité l'AFC a établi sa sélection des sociétés industrielles et de services pour 2018, sur celles qui présentent de grandes perspectives de croissance : Il s'agit d'Eurocycles, la SFBT, Telnet, UNIMED, SOTUVER, SAH, ASSAD et OTH (One Tech Holding). Pour ce qui est du secteur financier, les valeurs retenues sont respectivement : Attijari Bank, la BIAT, l'ATB, l'UBCI, l'UIB, la BH, la BT, l'Amen Bank, la BNA et la STB. « Le secteur bancaire tunisien porte encore beaucoup de défis. Un secteur atomisé et qui nécessite un renforcement des fonds propres ou des rapprochements entre banques. Les familles de critères retenus pour classer les banques sont d'abord leur solidité financière mesurée par les ratios prudentiels et la rentabilité de leurs capitaux investis...La situation de la liquidité est aussi préoccupante pour les banques, les dépôts se font de plus en plus menant de la sorte à un renchérissement des rémunérations des placements. Néanmoins les banques qui disposent d'une grande part de dépôts d'épargne et à vue sont dans une situation beaucoup plus confortable et se trouvent avec des coûts de ressources plus avantageux », note l'analyse.