Arnaques d'un sécuritaire révoqué: Pour 5 millions de dinars Le protagoniste de cette affaire est un ancien sécuritaire qui a été révoqué et qui a choisi la voie de l'arnaque, en trouvant des opportunités pour gruger un certain nombre d'établissements médicaux pour un montant de 5 million de dinars. Tel que l'a révélé un avocat à Assabahnews, le dossier est devant le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Tunis qui a commencé l'examen des faits. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'accusé s'est chargé de s'occuper des soins de certains blessés de la révolution libyenne, en recevant la somme de cinq millions de dinars que lui ont donné des militaires libyens, pour le paiement des soins auprès de différentes cliniques à Tunis. Il a présenté de faux documents, pour justifier ces paiements qui en réalité ont été purement et simplement détournés par l'accusé en question. L'avocat a précisé par ailleurs, que l'accusé était en relation avec des hommes d'affaires, ces derniers ayant proposé de payer les cliniques victimes de cette escroquerie, afin qu'ils retirent leur plainte. Cela ne servira pas évidemment à effacer le délit qui est de toutes les façons, juridiquement consommé Démantèlement d'un réseau de braqueurs de taxis L'unité judiciaire du poste de la sûreté nationale de la Marsa a réussi vendredi dernier à démanteler un réseau composé de 5 individus spécialisés dans les braquages des taxis sus la menace à l'arme blanche. Après avoir été interrogés ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés. Des armes blanches, des lunettes de soleil, un téléphone portable et un chargeur de téléphone « power bank » ont été saisis. Après consultation du parquet, l'unité de la sûreté nationale a été autorisée à maintenir tous les suspects en détention et ne plainte judiciaire a été déposée à leur encontre pour agression en bande organisée , et vol par recours à la menace et la violence. Kalaâ Sghira: Chercheurs d'objets archéologiques épinglés Quatre personnes, âgées de 32 à 40 ans, ont été arrêtées dans la nuit du 1 au 2 mars par les agents de la garde nationale en flagrant délit de fouilles archéologiques près d'un cimetière à Kalaa Sghira, annonce le ministère de l'Intérieur dans un communiqué rendu public vendredi soir. «Le ministère public a ordonné de placer les quatre accusés en garde à vue, d'entreprendre les procédures légales à leur encontre et de saisir le matériel en leur possession», ajoute le communiqué. Kasserine-Incidents: L'individu accusé de distribuer de l'argent, libéré en attendant son procès Le directeur du complexe de la jeunesse de Kasserine, Oussama Remili, emprisonné en janvier dernier pour la distribution à bord d'une voiture administrative d'argent aux manifestants lors du mouvement de protestation lancé dans la cité Azzouhour de Kasserine, a été remis en liberté vendredi par la chambre criminelle du tribunal de première instance de la région, apprend le correspondant de l'agence TAP auprès de son avocat. «La cour a fixé la date de procès de mon client au 9 mars courant pour rendre son verdict alors que l'accusé est en état de liberté», a déclaré Me Mohsen Sououdi à l'agence TAP. Le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Kasserine avait émis un mandat d'arrêt à l'encontre de ce fonctionnaire public soupçonné d'être impliqué dans des crimes d'entente pour atteinte aux personnes, aux biens publics et privés et participation à une entreprise préméditée contre la libre circulation et la conduite en état d'ébriété.