Les dérapages se multiplient dans les différents secteurs d'activité, surtout en raison de l'impunité qui règne et de l'impossibilité de prévenir des actes répréhensibles de tous bords. Des récents actes de vandalisme, au niveau du matériel roulant du métro-léger ont poussé la Société des transports de Tunis (TRANSTU) à décider l'annulation de plusieurs dessertes des lignes du métro suite aux dommages subis, jeudi, à 21h45 minutes, suite à une série d'actes de vandalisme simultanés des équipements du réseau ferroviaire sur toutes les lignes de métro. Ces opérations consistent en des jets de pierres causant la destruction de plusieurs vitres de pas moins de 7 wagons des métros et deux wagons du train TGM (Tunis-Goulette-Marsa), selon un communiqué publié, hier, par la TRANSTU. La TRANSTU s'est dite étonnée de ces actes de vandalisme dans des zones qui n'ont pas connu d'opérations similaires, telles que la station terminus Kheireddine Pacha (La Manouba), Bab Saadoun et Borj Baccouche (Ariana). Outre les dégâts financiers, ces actes impacteront le niveau des services surtout que la TRANSTU fait face à des problèmes financiers. Toutefois, la solution n'est pas dans la pénalisation des usagers réguliers qui n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé et qui ne demandaient qu'à rentrer chez eux ou à vaquer à leurs occupations. La solution doit parvenir des pouvoirs publics, à travers la multiplication des patrouilles dans les stations, la prévention de toute velléité agressive de n'importe qui. Le transport étant le nerf de l'économie, il n'est pas difficile de prévoir que réduction des dessertes du métro vont influer négativement sur la dynamique commerciale, surtout, dans la capitale. La question est d'anticiper, surtout, pour éviter de tels dérapages qui ne portent pas, uniquement, du tort à la TRANSTU, mais à tout le pays.