«Une équipe de travail composée des représentants des différents ministères, a été formée pour assurer, dans une première phase, la tâche d'élaboration, selon un calendrier bien défini, des études nécessaires à la réalisation du projet de développement du Sahara tunisien ainsi de ses différentes composantes, a annoncé, jeudi, le ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour. Lors d'un atelier de travail sur le thème : «La vision du développement intégrée pour promouvoir le Sahara tunisien», organisé par le ministère de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables avec l'appui du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) il a indiqué que le projet de développement du Sahara tunisien qui sera réalisé par le gouvernement tunisien, au cours de la période 2018-2035, constitue un levier du développement et une source de création de nouveaux emplois. Et de préciser que ce projet annoncé en septembre 2017 par le Chef du Gouvernement, Youssef Chahed, vise l'intégration des régions sahariennes dans la dynamique économique et le renforcement du système de sécurité aux niveaux des frontières tunisiennes. Kaddour a, à cette occasion, souligné que le projet du Sahara tunisien a été présenté aux bailleurs de fonds (Banque mondiale, PNUD, Agence française de développement, Agence Allemande de la Coopération Internationale...) pour obtenir les financements de son réalisation. Le ministre a en outre, rappelé que le projet de développement est conçu en trois phases. La première (2018-2020) permettra l'installation de 200 mégawatts (MW) d'énergie solaire à Borj Bourguiba (gouvernorat de Tataouine) moyennant des investissements de 200 millions de dinars. La deuxième phase du projet dont la période s'étale sur la période (2021-2025) consiste en la réalisation d'une station solaire de 500 MW et l'aménagement de 15 mille hectares de terres agricoles alors que la troisième phase (2026-2035) sera marquée par l'installation d'une station solaire d'une capacité de 1000 MW et de l'aménagement de 30 mille hectares de terres agricoles.