Le public de la 54ème édition du festival international de Hammamet a eu rendez-vous avec le chanteur portugais, le fadiste légendaire Camané. Le premier contact de Camané avec le fado a eu lieu un peu par hasard, lors d'une période de convalescence d'une maladie infantile. Il a fouillé dans la collection de ses parents et a découvert les grands noms du fado: Amilia Rodrigues, Fernando Mauricio, Maria Teresa de Noronha, Alfredo Marceneiro et Carlos do Carmo ... A partir de cette date et jusqu'en 1979, la victoire de l'événement "Great Night of the Fado" fut un pas en avant. Suite à cette participation, il a enregistré des œuvres et fait plusieurs présentations publiques. Camané a joué dans plusieurs maisons de fado, tout en faisant partie de la distribution de plusieurs productions dirigées par Filipe La Féria (le plus important réalisateur portugais de comédies musicales) comme "Great Night", "Maldita Cocana" et "Cabaret". L'édition de "Une nuit de fados", saluée par la critique spécialisée, a choisi Camané comme la voix la plus représentative de la nouvelle génération de fado, permettant la reconnaissance de la qualité de son travail par le grand public. Depuis lors, il a présenté de nombreuses présentations au Portugal et à l'étranger, se produisant en France, en Hollande, en Italie et en Espagne. Démontrant une sensibilité musicale rare, Camané continue de s'affirmer comme une voix unique dans l'art de chanter le Fado et est l'un des chanteurs les plus acclamés au niveau national et international. Depuis 1995, les neuf enregistrements de Camané ont été de grands succès, chacun ayant ses propres caractéristiques, des interférences de plus en plus personnelles et une intention bien définie. Performances dans le monde entier : Taïwan, Allemagne, Hollande, Belgique, Macédoine, Autriche, Turquie, Mexique, USA et Canada. Ses belles performances dépassent toutes les attentes et marquent le passage d'un des meilleurs Fadistas. Son nouvel album sorti en octobre dernier a rencontré un grand succès. "Camané canta Marceneiro" est un hommage juste et mérité à Alfredo Marceneiro, l'une de ses plus grandes références.