Sousse. Stade Olympique. Pelouse en bon état. Temps ensoleillé. Public : 22 000. But :Coulibaly (88')(EST) Arbitrage : Trio sud-africain sous la conduite de Victor Gomez (arbitre central), assistés de Zakhele Siwilla et Sello Moshidi. ESS : Krir, Kechrida, Ghazi, Boughattas (B.Aziza 11'), Jemel, Aouadhi, Ben Amor, Brigui, Hannachi (Msekni 14'), Belarbi, Chermiti. EST : Jeridi, Derbali, Chammam, B.Mohamed, Dhaouadi, Kom, Chaâlali, Coulibaly, Badri, Blaïli, Khenissi. Avertissements : Belarbi (ESS) Dhaouadi (EST) Dans un match essentiellement tactique, les deux équipes ont livré hier soir un match de qualité. La victoire a souri à l'équipe qui a cru jusqu'à la dernières minute en inscrivant le but au bon moment libérant du coup les deux équipes d'une pression qui est devenue au fil du match insupportable. La pression était pesante des deux côtés Dés l'entame du match, on savait que la pression pèsera énormément sur les vingt deux acteurs, qui débutèrent la partie d'une manière presque cafouilleuse des deux côtés. Certes, les « sang et or » étaient un peu plus entreprenants mais leur agressivité exagérée dans le jeu et qui est restée pratiquement impunie, leur confèrent un léger avantage tant le pressing exercé sur leur vis-à-vis était efficace. De fait et en face les étoilés dans un premier temps un peu moins organisés laissèrent faire l'adversaire qui n'a pas pour autant permis aux avants de l'EST de porter le danger. Mais au moment le jeu s'équilibra, un premier coup dur vient perturber les plans de Chiheb Ellili puisqu'il a du relever son axial Boughattas blessé. Ben Aziza prend la suite. Mais guère de trois minutes plus tard, second dur pour l'ESS, c'est son demi Hannachi qui a du également céder sa place à Msekni suite à un contact dangereux (14') que l'arbitre n'a pas cru devoir le sanctionner à temps. Il n'en demeure pas moins vrai que ce changement qualifié d'inopérant par certains commentaires malintentionnés, donna son effet, puisque l'ESS a repris du poil de la bête en prenant possession de la balle, de la zone médiane. Pour l'EST, la donne change puisqu'elle adopta de fait le jeu en contres pour espérer surprendre l'arrière garde étoilée, laquelle malgré quelques hésitations parvint à contrôler tant bien que mal la situation. Une bataille du milieu qui tourna presque à la guerre des tranchées tant les deux protagonistes tenaient au résultat du match. Les étoilés un but les envoie en demi-finales, alors que l'EST la parité leur suffit amplement. Quarante cinq minutes qui n'ont pas départagé les deux équipes. Le statu-quo serait-il préservé pour autant ? Une domination étoilée Plus rythmée la seconde période, l'ESS prend les choses en mains pour imposer sa domination évoluant pratiquement dans la zone adverse, à l'image de la seconde période du match aller à Radés. Sauf que l'ESS malgré qu'elle s'est procurée pas mal d'occasions, de corners et de coup de pied arrêtés ne parvint pas à trouver la cage adverse, tant l'adversaire tenait au match nul. Mais eu fil des minutes on sentait que les joueurs étoilés accusaient le coup sur le double plan mental et physique, c'est là que le coach Ellili a choisi de lancer Chikhaoui dans le bain, histoire sûrement d'apporter un peu d'inspiration au jeu étoilé. Certes, l'entré de ce dernier à permis d'assoir la domination des « rouges ». Mais à force d'avancer dans la zone adverse les étoilés concédèrent beaucoup d'espaces que les espérantistes ont tenté vainement dans un premier temps de l'exploiter, et qui ont réussi à trois minutes de la fin du match d'en profiter de cette situation pour voir trois avants « sang et or » face à deux défenseurs étoilés, la parade est imparable, Coulibaly glissa la balle dans les filets étoilés. La sentence étant entendue. De fait aussi bien à l'aller qu'au retour l'EST a su prendre le dessus sur son vis-à-vis . Ce dernier s'il n'a pas démérité sur l'ensemble des deux matchs, a été mal servi par les blessures qui ont perturbé les plans tactiques du coach. Sadok SLIMANE