Soixante-cinq élèves ont été hébergés, jeudi soir, dans les internats des lycées Sbeïtla 1 et 2 et du collège Ibn Arafa, à cause des intempéries. Ils ont été bloqués par les crues des oueds, alors qu'ils se dirigeaient vers leur localité à Samama (gouvernorat de Kasserine), à bord d'un autobus scolaire, fait savoir à l'agence TAP le délégué de Sbeïtla par intérim, Mohamed Labidi. Par ailleurs, trois véhicules emportés pas une crue d'oued ont été évacués. Des pluies torrentielles se sont abattues, ces derniers jours, sur la plupart des délégations de la région de Kasserine, provoquant des crues d'oueds dans la délégation Sbeïtla, notamment, et l'interruption de la circulation sur les routes menant à Samama et El Ayoun. Vendredi, le niveau des eaux dans les oueds a commencé à baisser. Une adolescente emportée par les crues à El Hancha Une adolescente de 16 ans a été emportée par la crue de l'Oued Ouled Hmed, à El Hancha, jeudi, vers 22 h, fait savoir à l'agence TAP le directeur régional de la Protection civile à Sfax, Mourad Mechri. Les agents de la protection civile ont découvert le corps à 200 m de l'oued. La jeune fille est tombée du tracteur qui tentait de traverser l'oued en crue, avec à son bord les membres d'une même famille. Les quantités de pluie enregistrées, à El Hancha, ont atteint 43 mm. Réduction des risques de catastrophes à Tataouine Une délégation de la Direction générale pour la protection civile et les opérations d'aide humanitaire européennes de la Commission européenne (ECHO) s'est rendue, mercredi, à Tataouine pour le suivi du «projet d'appui au renforcement des capacités locales pour la réduction des risques de catastrophes». D'un coût global d'un million d'euros, le «projet d'appui au renforcement des capacités locales pour la réduction des risques de catastrophes» est destiné aux municipalités de Tataouine (au sud de la Tunisie) et d'Ain Draham (gouvernorat de Jendouba, au nord-ouest), deux villessouffrant du manque de moyens techniques et humains et exposées aux changements climatiques brusques. Le projet s'étend sur deux ans à compter d'avril 2018. Il cible 750 bénéficiaires directs et 9000 bénéficiaires du système d'alerte précoce, avec l'implication de 44 partenaires des secteurs public et privé, ainsi qu'associatifs.