La circulation routière a été interrompue, hier, sur plusieurs routes en raison des intempéries, a fait savoir la direction générale de la garde nationale. Dans un communiqué rendu public, hier, la direction générale de la garde nationale précise que le trafic routier est toujours bloqué dans les régions suivantes : -La route pavée et non numérotée reliant Hajeb Laayoun à El Alâa en raison de la crue de l'Oued Zroud. Les conducteurs peuvent emprunter la route régionale n° 73 reliant la route nationale n°3 au niveau du croisement d'El Houareb. -La route pavée et non numérotée au niveau de Tarza Sud à cause de la crue de l'Oued Marg Ellil. Le passage demeure possible à travers la route nationale n°12 et la route locale n°803 reliant Haffouz à el Alâa. -La route pavée et non numérotée reliant les régions d'El Alam à Dar el Jamaïa de la délégation de Sbikha en raison de la crue de l'Oued el Arich et El Amarsiya. -La route locale n°716 au niveau de "El Ahouet" reliant Gaafour à El Akhouet en raison de la crue de l'Oued Siliana. Les conducteurs peuvent emprunter la route régionale n°73 reliant Siliana à Oueslatia. -La route pavée et non numérotée reliant el Kantra à el Mohr (Siliana Nord) en raison d'un glissement de terrain. Le transfert du trafic routier n'est pas possible. A ce propos, le département de l'Intérieur a invité les usagers de la route à faire preuve de prudence, à respecter la distance de sécurité, à réguler la vitesse en fonction de la circulation, à ne pas prendre de risques inutiles et à se conformer au code de la route. La situation tourne au harcèlement Une affaire de plagiat qui s'envenime Un collectif d'organisations a appelé, début de semaine, à poursuivre en justice "tous ceux qui auront été reconnus coupables d'avoir planifié et fait subir des tracasseries diverses" à l'encontre de la professeure-chercheuse Samiha Khelifa après avoir dénoncé un cas de plagiat relatif à une thèse de doctorat. Ce collectif a, également, appelé les autorités académiques et administratives relevant du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à prendre toutes les mesures légales pour mettre fin à ces pratiques. Selon un communiqué publié par ce collectif, le délit en question, qui a été commis par une étudiante, a été constaté et révélé dans un rapport rédigé par cette enseignante en sa qualité de rapporteur au sein de la commission de doctorat. Il en a résulté l'interdiction faite à la candidate de soutenir "son doctorat" et de procéder, conformément à la législation en vigueur, à une seconde inscription, sauf que l'étudiante a pu, peu de temps après, soutenir son travail de recherche à l'université de Montpellier dans le cadre d'une cotutelle. L'Université française lui a décerné le diplôme de doctorat, ajoute la même source, précisant que l'étudiante a, de ce fait, ajouté à son dossier une affaire de fraude à côté de l'affaire de plagiat. L'association Tunisienne de Défense des Valeurs Universitaires qui est l'une des signataires de ce communiqué avait, précédemment, appelé l'autorité de tutelle à remédier à la situation et à protéger la professeure Samiha Khelifa contre toutes les formes de harcèlement exercées par le père de l'étudiante, l'administration de l'institut où elle exerce et certains de ces collègues. D'après le communiqué, la professeure Samiha Khelifa a appelé l'association à plusieurs reprises pour l'informer de la poursuite à son égard des campagnes de dénigrement et de harcèlement. Parmi les organisations signataires figurent la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens, l'Association Vigilance pour la Démocratie et l'Etat civique et le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse.