Le Temps-Agences - Quatre islamistes armés dont deux "émirs" ont été tués lors de deux opérations antiterroristes, vendredi, dans les régions de Skikda (510km à l'est d'Alger) et Tizi Ouzou (100km à l'est d'Alger), rapportent hier des journaux algériens. Un groupe de terroristes d'une quinzaine d'éléments a été mitraillé vendredi vers 23h locales par les forces de sécurité en embuscade au lieu-dit Lahjaïmia, près de la localité de Kerkera, dans la région de Skikda. Bilan: deux "émirs" ont été abattus. Pour une partie de la presse, leur élimination constitue un sérieux revers pour les réseaux terroristes. Il s'agit de l'"émir" Lekrat, de son vrai nom Toumi Messaoud, âgé de 59 ans, qui a constitué le premier noyau dur du GIA (Groupe islamique armé) dans les montagnes de Kerkera, rapporte le quotidien "Liberté". D'après le journal, cet ancien parachutiste de l'armée algérienne, qui a pris part à la guerre de 1973 au Moyen-Orient, a rejoint le maquis islamiste, après son évasion de la prison de Lambèze dans l'est algérien, en 1994, où il était détenu. Selon le quotidien, il était à la tête du groupe le plus sanguinaire du massif de Collo, responsable de plusieurs carnages ayant ciblé les habitants de la région, ainsi que les éléments des forces de sécurité. L'autre islamiste tué est Bourekba Makhlouf, âgé de 22 ans, qui a rejoint le maquis en 1999 alors qu'il était lycéen. Il était considéré comme l'"émir" local actuel de la région de Kerkera. On estimait qu'il était le poulain de l'"émir" Lekrat. Par ailleurs, deux autres islamistes armés ont été tués vendredi par les forces de sécurité dans une opération menée à Ighil Aânane, près de la localité de Boghni, dans la région de Tizi Ouzou, indique le journal "L'Expression". Les deux homme sont morts dans un accrochage entre les forces de sécurité et un groupe armé qui venait de voler un véhicule à un automobiliste.
Fin de l'alerte à la bombe dans un ferry à destination d'Alger Aucun engin explosif n'a été trouvé à bord du ferry Tariq de la compagnie Algérie Ferries, objet d'une alerte à la bombe qui a contraint avant-hier le navire à retourner sur Marseille alors qu'il se dirigeait vers Alger avec 1.462 passagers à bord, a indiqué le préfet de police de Marseille. "L'alerte est terminée. Les service de déminage n'ont trouvé aucun objet, aucune matière suspecte", a déclaré à la presse Jean-Luc Marx, préfet délégué à la sécurité, précisant que les services de déminage avaient procédé à la fouille approfondie du véhicule désigné comme suspect par un appel anonyme. Le préfet a indiqué que l'appel - évoquant une bombe placée dans un des véhicules à bord du ferry - avait bien été passé au consul général d'Algérie à Lyon, comme indiqué dans un premier temps par une source policière.