* un seul corps repeché •Les phares balises à l'origine du drame? Tunis-Le Temps : Après le drame du naufrage d'un chalutier de pêche le lundi 10 décembre dernier dans les mers d'Ellouza-Ellouata, le collaborateur de notre consœur Assabah s'est rendu dans les villages d'Ellouza, Hzag et Ouled Bousmir et a pris contact avec trois parmi les familles des marins disparus dans ce naufrage. Les marins sont partis à la pêche le lundi 10 décembre et espéraient ramener beaucoup de poisson. Au début, ils devaient être cinq, mais l'un d'eux - pour sa chance - y a renoncé. Le correspondant d'Assabah s'est rendu chez la famille du "Rais", disparu Habib Akid. Le frère de ce dernier, Mohamed Akid lui a déclaré que "l'existence de signaux marins anciens et inutilisés entre Oued Bouzid qui commence à Echabba et finit à Sfax est à l'origine du naufrage du chalutier , "Qui en assume la responsabilité?", se demande-t-il. Quant à M. Mansour Smaïl, beau frère du disparu, il a demandé à ce qu'on intensifie les recherches pour retrouver les cadavres des disparus. Le frère du disparu Habib Abid, entouré de son beau frère et bon nombre d'habitants du village ont déploré le maintien depuis des années de phares balises inopérationnels mais dangereux. Rappelons qu'ils devaient être cinq à partir en mer, l'un d'eux y a renoncé. Les quatre disparus sont des pères de familles démunies, à part un seul d'entre eux, célibataire. Ce sont les défunts: Habib Abid, Najah Ben Mabrouk, Mongi Dallagi et Farhat Chaâri dont le corps a été répêché au large des îles de Kerkennah et qui a été inhumé avant l'Aïd. D'après Assabah