Qu'un fou furieux, qu'il faut cependant prendre au sérieux, lâche son venin pestilentiel sur la Toile, en exhortant à la guerre civile dans le pays, allant jusqu'à appeler, à la division entre le nord et le sud, en incitant, de surcroît, au meurtre, lorsque la Tunisie, à l'instar de tous les pays dans le monde, a, à se battre, contre un virus, échappé de quelque part ou peu importe, qui nécessite des moyens, matériels et humains, énormes, pour pouvoir le contrecarrer, c'est signe qu'il faut demeurer, sur le plan de la sécurité intérieure, plus que vigilant. Et pas seulement sur les frontières limitrophes avec la Libye. Vigilants, parce que les ennemis de la République, qui se terrent quelque part, en attendant leur heure, guettent toujours une occasion propice, pour pouvoir avancer leurs pions, et frapper un coup fort, qui serait de nature, à fragiliser le pays, pour qu'ils puissent avoir toute latitude, de s'en emparer. Afin d'y établir, ce qui est leur rêve, ce califat de pacotille qui serait leur but ultime, partant du fait qu'ils abhorrent la République, et toutes les valeurs sur lesquelles elle a été bâtie. A l'instar de ce qui se fomentait, du côté de Ben Guerdane, et qui a été, heureusement déjoué, in-extrémis, par les forces de l'ordre, lesquels ont fait avorter une dangereuse opération, qui consisterait à introduire, clandestinement, sur le territoire, de grands chefs Daechiens, fuyant l'armée de Haftar, en Libye, avec la collaboration de contrebandiers dans la région. L'idée aurait germée dans la tête d'un terroriste, originaire de Ben Guerdane, dénommé « Chaouat », qui avait rejoint les rangs de Daech en Libye, et qui aurait eu fil lié avec ces contrebandiers, avec qui il aurait réussi à passer un marché. Il se trouve que nos sécuritaires, gardent l'œil, et le bon, puisqu'ils ont pu, grâce aux aveux d'un contrebandier, tombé dans leurs « filets », éviter à la Tunisie, une catastrophe, dont il est facile d'imaginer les retombées, si l'opération n'avait pas foiré. Mais, le chameau ne passera pas par le « chas » de l'aiguille, tant que nos Renseignements généraux, qu'il ne faut surtout pas sous-estimer, ainsi que nos sécuritaires, et notre armée, quand bien même ils seraient sollicités sur plusieurs fronts, veillent au grain. Ils ne baisseront pas la garde.