Malgré le confinement général et le couvre-feu nocturne, dus au Covid-19, l'animation culturelle au Goethe Institut de Tunis continuera durant le mois de Ramadan avec l'organisation en ligne de la quatrième édition du festival de cinéma « Saha Chribtik. » (Bonne rupture du jeûne !) Il aura lieu du 27 avril au 22 mai 2020. Cet événement à thèmes sera organisé avec la plateforme tunisienne de streaming en ligne « Artify » (www.artify.tn) contenant une sélection de films courts et longs de fiction et de documentaires. Ainsi, le 27 avril et sous le thème du « changement climatique et de la souveraineté alimentaire » sera proposé le documentaire datant de 2017 : « Couscous, graines de la dignité » (57 minutes) de Habib Ayed. Le 28 avril est prévu un débat en ligne avec le réalisateur. Le 29 avril, c'est un autre documentaire : « Wild relatives » de 64 minutes réalisé en 2018 par la libanaise Joumana Manaa. Le lendemain, 30 avril, aura lieu un débat avec elle. Le 1er mai, c'est le film de fiction : « Avant que j'oublie » d'une durée de 30 minutes de l'égyptienne Mariam Mikaoui et qui date de 2018 qui sera visible sur la toile. Le 2 mai, c'est une autre séance de questions-réponses qui est prévue avec cette réalisatrice. Le second thème, à savoir « La préservation des libertés politiques, individuelles et fondamentales » démarrera le 4 mai avec la projection de deux courts-métrages de fiction : « State Emergency Motherfucker » (5' 30) du réalisateur belge Sébastien Petretti et datant de 2017. Le second film s'intitule : « The President's visit » du réalisateur libanais Cyril Aris et dure 17 minutes. Le 5 mai, deux débats auront lieu avec ces deux réalisateurs. Quant au 6 mai, « The lovely life » de Rami Aloui, un film de science-fiction marocco-algérien de 2017 et « It's a long wayfrom Amphixuos » un film documentaire expérimental palestinien datant de 2019 qui sera au rendez-vous. Le 7 mai, c'est un débat qui suivra avec les réalisateurs. Et le 9 mai, c'est un débat sur les droits civils qui y est prévu. Le 11 mai, c'est « la question de la migration forcée et des réfugiés » qui constituera le troisième thème de ce festival. Ainsi, « A drowning man » de Mahdi Fleilfel, un court-métrage de fiction de 15 minutes datant de 2017 et produit par le Danemark, le Royaume Uni et la Grèce qui sera proposé. Les questions-réponses avec le réalisateur auront lieu le lendemain 12 mai. Le 13 mai c'est le documentaire « Derwicha » de Leila Berrato et Camille Millerand (Algérie-France) qui sera au programme. Le 15 mai, deux débats auront lieu. Le premier avec les deux réalisateurs et le second autour de la question de la migration forcée et des réfugiés. » Le quatrième et dernier thème porte sur la « Marginalité et l'exclusion géographique et sociale. » Il démarrera le 18 mai avec le long-métrage documentaire tunisien : « El Gort » datant de 2012 et réalisé par Hamza El Ouni. Le lendemain se tiendra un débat avec le réalisateur. Le 20 mai, c'est un autre long-métrage documentaire « Subutex » de Nasreddine Shili qui sera projeté. Il sera suivi le lendemain par un débat avec Nasreddine Shili. Et c'est le 22 mai que sera clôturé ce festival virtuel avec un débat en ligne et participatif sur le même thème de la marginalité et l'exclusion géographique et sociale.