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L'état d'urgence sanitaire prolongé jusqu'au 24 juillet
Publié dans Le Temps le 03 - 05 - 2020

Sous pression pour clarifier les modalités concrètes du déconfinement, notamment le casse-tête de la réouverture des écoles et la polémique sur la vente des masques, le gouvernement a entériné comme prévu en conseil des ministres hier la prolongation pour deux mois de l'état d'urgence sanitaire contre le Covid-19.
L'état d'urgence sanitaire est désormais en cours jusqu'au 24 juillet, comme l'a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran. Entré en vigueur le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire est prorogé car sa levée le 23 mai "serait prématurée", "les risques de reprise épidémique" étant "avérés en cas d'interruption soudaine des mesures en cours", indique le projet de loi qui va être examiné à partir de lundi par le Parlement.
"Risques avérés" de seconde vague
Entré en vigueur le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire est prorogé car sa levée le 23 mai "serait prématurée", "les risques de reprise épidémique" étant "avérés en cas d'interruption soudaine des mesures en cours", indique le projet de loi qui va être examiné à partir de lundi par le Parlement.
Le texte précise notamment les conditions de quarantaine des personnes arrivant en France et atteintes du virus. Il porte aussi sur la mise en œuvre d'un "système d'information" concernant les personnes malades et leur entourage pour une durée maximale d'un an.
Le projet de loi devrait être discuté par les sénateurs à partir de lundi après-midi, puis par les députés, probablement à partir du lendemain, a précisé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
La réouverture des écoles s'annonce périlleuse
Le coronavirus a tué depuis le 1er mars 24.594 personnes en France, dont 218 au cours des dernières 24 heures. La tension dans les services de réanimation s'est encore un peu allégée avec 141 personnes en moins, a fait valoir le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Alors que le gouvernement a dévoilé les cartes de déconfinement progressif, Emmanuel Macron a prévenu encore vendredi lors d'une réception à l'Elysée que le 11 mai serait "une étape importante" mais pas le passage "à une vie normale".
En tête des préoccupations, la réouverture des écoles qui s'annonce très périlleuse. La "majorité des écoles" maternelles et primaires seront au rendez-vous du 11 mai, a affirmé Jean-Michel Blanquer au Figaro, avec un maximum de 15 enfants par classe. Mais certains édiles ne veulent pas en entendre parler.
Ainsi, huit maires centristes de Seine-Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Saint-Ouen, Coubron, Livry-Gargan, Noisy-le-Sec, Le Raincy et Le Bourget) avaient déjà exprimé, avant même le discours du Premier ministre mardi, leur intention de ne pas rouvrir leurs établissements scolaires. Ces édiles, comme beaucoup d'autres, s'inquiètent de la possible mise en cause de leur responsabilité pénale en cas de contamination d'enfants, d'enseignants ou de personnels.
Les soignants "sidérés" par la vague de masques
Autre source de tension en prévision du 11 mai: la vente des masques dont le port sera obligatoire dans les transports publics. À dix jours du déconfinement, le gouvernement a décidé de plafonner le prix de vente des masques chirurgicaux à 95 centimes l'unité, mais pas celui des masques en tissu, en raison de la diversité des modèles et de leur provenance.
On trouve sur internet des masques vendus 20 ou 30 euros pièce. Face au risque d'abus, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a promis des enquêtes de la DGCCRF "chaque semaine, avec des relevés de prix, circuit de distribution par circuit de distribution", pour garantir l'accès à des prix raisonnables.
L'objectif est "qu'une offre abondante de masques lavables et réutilisables à filtration garantie soit mise à disposition du public à un coût de l'ordre de 20 à 30 centimes d'euros à l'usage", a précisé le ministère de l'Economie dans un communiqué.
Face à l'abondance de l'offre après une période de rareté, les Ordres des professions de santé se sont offusqués dans un texte cinglant du nombre "sidérant" de masques annoncés à la vente par la grande distribution. Celle-ci a répliqué qu'elle n'avait pas de "stocks cachés" et que les commandes n'allaient être livrées que "très progressivement".


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