Plusieurs problèmes se posent dans la Chariâa concernant l'héritage de la femme. Il n'y a pas que le quota auquel elle a droit pendant la succession. Se posent également la question de l'héritage d'une femme de nationalité étrangère de son père ou de son époux musulman tunisiens. Il y a également la femme de confession non musulmane qui est marié à un tunisien. Toutes ces questions ont fait l'objet de controverses, tant sur le plan religieux que juridique ou même jurisprudentiel. Pour ce qui est de la femme de nationalité étrangère généralement, il n'y a pas de jurisprudence claire ni constante. D'autant plus que selon le code du statut personnel, il n'est fait allusion qu'à deux cas qui n'ont pas le droit d'hériter juridiquement : l'apostat et celui qui a commis un crime. Suite à l'abrogation en septembre 2017 de la circulaire de 1973 qui interdisait le mariage d'une Tunisienne et d'un non-musulman, il en découle, en jurisprudence tunisienne, qu'en vertu d'une décision de justice en 2008 et d'un arrêt de la Cour de Cassation (8ème chambre) en 2011, qu'est définitivement consacré le droit pour un(e) non-musulman(e) d'hériter d'un(e) musulman(e).