Le président de la confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, a été auditionné vendredi 29 mai par le Tribunal arbitral du sport. Le Malgache a donné sa version des faits concernant la finale de la Ligue des champions EST-WAC. L'affaire de la finale de Radès entame sa dernière ligne droite. Ce vendredi 29 mai à Lausanne, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a tenu une dernière séance avant de se prononcer sur l'appel formulé par le Wydad contre la décision de la Confédération africaine de football (CAF) d'attribuer le titre de champion d'Afrique 2019 à l'Espérance sportive de Tunis. Cette audience a été marquée par le témoignage du patron de l'instance panafricaine, Ahmad Ahmad. Le Malgache a avoué « qu'il ignorait l'absence de l'assistance vidéo (VAR) ». Allant jusqu'à accuser les dirigeants du club tunisien de l'avoir menacé, s'il ne mettait pas un terme à la rencontre et déclarait l'EST champion a-t-il ajouté. Au mois de juillet 2019, le Comité exécutif de la CAF avait décidé de faire rejouer la finale retour sur terrain neutre. Mais la Commission de discipline de cette instance décidera plus tard d'accorder le titre aux Tunisiens, considérant que les joueurs du Wydad s'étaient retirés du terrain et avaient refusé de reprendre le match. Une version démentie par l'arbitre de la rencontre. Egalement auditionné par le TAS, Gassama a avoué que les joueurs du Wydad n'avaient à aucun moment quitté le terrain et qu'il avait arrêté la rencontre sur ordre d'Ahmad Ahmad.