Cela continue avec un commerce qui rapporte beaucoup plus que la pêche aux poissions. Certains propriétaires ou locataires d'embarcations se remplissent les poches en organisant les voyages de la mort. Mais, tôt ou tard, ils tombent dans les filets des services de sécurité. Les unités sécuritaires de Moknine (gouvernorat de Monastir), ont interpellé, jeudi, 6 personnes qui se préparaient à franchir illégalement les frontières vers l'Europe à partir des côtes de Bekalta, a indiqué un communiqué du ministère de l'Intérieur. Toujours selon le ministère, la police judiciaire de Ben Arous a également arrêté, hier mercredi, un trentenaire originaire de la région qui envisageait d'organiser une opération d'émigration clandestine vers les côtes italiennes à partir du gouvernorat de Bizerte, en contrepartie d'un montant de 3 mille dinars pour chaque personne. Le ministère public a ordonné sa garde à vue et la poursuite des procédures légales à son encontre, a encore fait savoir le ministère de l'Intérieur. Par ailleurs, la brigade de la garde maritime de Monastir a mis en échec deux tentatives d'émigration irrégulière vers les côtes italiennes, a souligné hier le secrétaire général régional du syndicat national des forces de la sûreté intérieure à Monastir, Mourad Ben Salah. Les unités de la garde maritime ont arrêté, dans le cadre de la première affaire, 7 personnes à bord d'une embarcation, originaires des délégations de Monastir. Elles ont été traduites devant le tribunal de première instance. L'un des suspects est classé dangereux, faisant l'objet d'au moins trois mandats de recherche. Concernant la deuxième tentative d'émigration irrégulière, 17 personnes ont été appréhendées par la brigade maritime de Monastir. Agées entre 20 et 25 ans, les personnes sont originaires des zones intérieures du pays. Parmi elles, 2 individus sont recherchés dans des procès liés au terrorisme, selon la même source. Une somme d'argent et des devises ont été saisies chez les deux groupes.