p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Salah BEN HAMADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Et c'est alors que surgit des bois environnants, le bouillonnant Prince de l'été et en un tour de main, il foudroya, avec ses rayons ardents, le Mutant couronné. Une image assez plaisante qu'un commentateur nous a insufflée pour décrire comment les tunisiens, après maintes tergiversations, ont fini par enterrer vivant le nouveau coronavirus, Covid 19 le mutant, en jetant aux oubliettes toutes les mesures de précaution mondialement appliquées, notamment la règle de la bavette et de la distance sociale. Ce mercredi 1er juillet marqué par une chaleur caniculaire, les plages de la Goulette étaient, en effet, bondées, et alors que vers 17 heures, les foules de baigneurs venues de Tunis et des cités périphériques, commençaient à rentrer, en s'entassant pèle mêle dans les wagons usés du TGM, les garçons des cafés et des restaurants se hâtaient à préparer les terrasses pour accueillir les centaines d'estivants de la nuit. A défaut de se faire rôtir au soleil, le matin, sur les plages, ces vacanciers viennent la nuit tombée, souvent en familles, comme les baigneurs du jour, s'empiffrer, n'importe comment, de rôtis de poulet garnis de frites et de salades vertes, Dieu seul sait, dans quelles conditions ils avaient été confectionnés, avant d'aller siroter un soit disant thé à la menthe, en inhalant fortement, entre chaque gorgée, une bonne dose de fumée goudronnée d'un narguilé vieilli. Promiscuité Entetemps, un avant-goût de cette promiscuité toute primitive, diraient des observateurs, avait été donné, dès la dernière quinzaine de juin, par les nombreux mariages célébrés un peu partout, dont une dizaine, dans divers quartiers de la ville de Tunis, selon des témoins, en attendant la longue suite programmée pour les mois de juillet, août et septembre. Passeraient les risques venus de l'intérieur qui sont minimes, mais la contamination venue d'ailleurs reste très sérieuse. A cet égard, des citoyens nous ont dit craindre, fortement, des répercussions négatives sur la situation en la matière, de la part des tunisiens résidents à l'étranger, de retour au pays en vue de passer leurs vacances d'été. Les cas enregistrés ces derniers jours, parfois dans des conditions un peu rocambolesques, ont alimenté, plus particulièrement, les inquiétudes, parallèlement au silence des autorités compétentes qui se contentent de publier de simples décomptes. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"