p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS – Faouzi SNOUSSI p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le parti Qalb Tounès de Nabil Karoui semble ne pas être très fier de ses alliances et afin de ne pas être acculé à montrer ses penchants douteux et pour sauver la face, il s'en prend, maintenant, aux « motions » proposées à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP qu'il juge comme un « élément » de discorde et de division », alors que cette ARP est la source de tous les tiraillements. La dernière motion présentée par le Parti destourien libre (PDL) de Abir Moussi a ébranlé le mouvement islamiste Ennahdha et ses alliés qui ont été acculés à transgresser l'article 141 du règlement intérieur de l'ARP, en votant en commission contre « le classement des Frères musulmans en tant qu'organisation terroriste », pour empêcher que cette motion passe en plénière Le parti Qalb Tounès estime que les motions que certaines parties cherchent à imposer au parlement en le détournant de sa principale mission et ses prioritaires ne font d'aggraver la crise dans le pays. Dans une déclaration publiée hier, le parti affirme avoir décidé de boycotter ces motions et de ne pas les voter, car, estime-t-il elles constituent un élément de discorde et de division des Tunisiens. Ces motions ne font d'affaiblir l'Etat et servir des agendas étrangers qui menacent la souveraineté de l'Etat et la cohésion sociale. Il n'est pas question, aujourd'hui, de diviser les Tunisiens par la bipolarisation et les conflits idéologiques pour servir des intérêts partisans étriqués qui poussent le pays vers le déclin. Et d'ajouter que les conflits politiques, provoqués par les motions, sont utilisées par certaines parties représentées au parlement, à des fins politiciennes, bien loin des préoccupations du peuple tunisien. Qalb Tounès qui dénonce dans sa déclaration les discours takfiristes, affirme son rejet des campagnes diffamatoires ciblant ses dirigeants. La déclaration de Qalb Tounès intervient suite à la polémique suscitée après que le refus du bureau du parlement de faire passer la motion qui demande de classer le mouvement des Frères musulmans organisation terroriste. Ainsi, le parti de Nabil Karoui s'est voilé la face alors que, pourtant, il faut déblayer le terrain, pour agir en faveur des intérêts du pays, surtout que, motions ou pas, rien ne montre que l'ARP, dans sa composition actuelle, peut faire quelque chose pour les citoyens qui ne sont, même pas sûrs que le gouvernement chargé de toutes ses affaires va durer encore longtemps. Entretemps, ce message intéresse, aussi, le mouvement Ennahdha qui ne doit plus compter sur les voix de Qalb Tounès pour faire passer ce qu'il veut. Mais, qui sait. Peut-être que cette prise de position est, aussi, un élément de pression sur les islamistes, afin de ne pas sortir les « dossiers noirs » des tiroirs de la justice. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"