p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« La situation actuelle exige du mouvement Ennahdha et de ses alliés à recourir à la loi s'ils désirent renverser le gouvernement. Cette volonté du parti politique, qui constitue actuellement la majorité de l'équipe gouvernementale, découle de l'isolement politique et ses manœuvres et tactiques vont renforcer davantage son isolement. Ennahdha essaye d'entamer des concertations sans support légal et hors des dispositions de la Constitution et appelle, en parallèle, au respect de la légalité. L'UGTT n'est pas concernée par des concertations entourées de mystère et qui visent le renversement du gouvernement. Ennahdha doit adopter un langage clair soit en retirant la confiance du gouvernement, soit en le maintenant en place et en l'aidant à faire face aux risques actuels. L'UGTT refuse de suivre les agendas étrangers et personne ne supportera la création d'une nouvelle Troïka avec une possible alliance entre Ennahdha, Qalb Tounes et la coalition Al Karama, ce qui sera nocif pour l'expérience démocratique ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Sami Tahri (Secrétaire général adjoint et porte-parole de l'UGTT) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« L'objectif du mouvement Ennahdha est de renverser le gouvernement faisant primer leurs intérêts partisans. A propos de la décision du conseil de la Choura du parti Ennahdha d'engager des négociations sur la formation d'un nouveau gouvernement, il faut préciser que les nahdhaouis ont rejoint le gouvernement par obligation en voulant le faire tomber le plus tôt possible. Pourtant, nous n'aurions pas pensé que cela se fasse aussi rapidement. En tout état de cause il est clair que personne ne peut gouverner avec Ennahdha. Les Nahdhaouis n'agissent pas en parti politique, mais en confrérie. Ainsi, il s'est avéré que le rejet du système de gouvernance adopté par le mouvement Ennahdha depuis 2011, est en effet à l'origine du tous les conflits politiques ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Mohamed Abbou (Ministre chargé de la Fonction publique) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« Le remaniement annoncé par le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, est une fuite en avant. Toutefois, le chef du gouvernement devrait avoir la modestie et le courage d'affronter l'affaire dont il fait actuellement l'objet, et au lieu de cet itinéraire il semble être insouciant. En définitive il est à souligner que Elyes Fakhfakh n'est pas la personne la plus apte à diriger le gouvernement et si jamais il tente de faire l'impasse sur la légitimité électorale il ne peut aucunement réussir le coup. En plus, Elyes Fakhfakh, en optant pour le remaniement au lieu de démissionner, aura choisi, pour former le gouvernement comme pour le dissoudre, le chemin le plus difficile. Tout compte fait, le chef du gouvernement est en train de commettre une forme de « putsch » politique qui n'aboutira pas ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Khalil Baroumi (Membre du BE d'Ennahdha p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"et chargé de la communication) p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"« Le système actuel de soutiens publics à l'agriculture est complexe, fragmenté et difficile à accéder pour les petits producteurs. La complexité du système donne le sentiment que l'on aide le secteur d'un côté avec des allègements fiscaux et autres mesures avantageuses mais qu'on le bride de l'autre côté avec des prix garantis non rémunérateurs. En outre, les multiples instruments d'aide agricole et alimentaire pèsent sur les finances publiques dans un contexte post-pandémie de tension budgétaire où il est crucial de maximiser l'impact des dépenses. La crise du coronavirus ne doit pas être le prétexte de s'accrocher à une vision étriquée du besoin de sécurité alimentaire en tant qu'autosuffisance et de promotion des exportations agricoles limitées à trois ou quatre produits phares. Au contraire, elle doit être l'opportunité de repenser la vision du secteur et des objectifs à long terme et de développer une politique agricole ambitieuse pour (re)faire de la Tunisie une puissance agricole méditerranéenne ». p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Tony Verheijen (Représentant résident de la BM en Tunisie)