p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";". Les réservoirs de trois compagnies pétrolières ont atteint un taux de remplissage de 100%, en raison de la fermeture de la station de pompage p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";". Possibilité d'un arrêt total de la production dans les prochains jours ! p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 10px;" p class="p3" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Walid KHEFIFI p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Alors que l'actuel gouvernement se contente d'expédier les affaires courantes et refuse de signer tout accord ayant des répercussions financières en attendant l'entrée en fonction d'un nouvel exécutif dirigé par Hichem Méchichi, les chômeurs qui ferment la station de pompage d'El Kamour, un site pétrolier situé en plein désert à deux heures de route de la ville de Tataouine, n'en démordent pas. Dans un post publié sur sa page Facebook, la coordination du sit-in d'El Kamour a affirmé que «la fermeture de la station de pompage se poursuivra jusqu'à ce que le gouvernement décide de mettre en œuvre de l'accord signé en 2017 et portant sur le développement de la région et la création de milliers d'emplois». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La coordination a fait savoir que «les réservoirs de trois compagnies pétrolières opérant dans le désert de Tataouine étaient pleins en raison de la fermeture de l'unité de pompage, d'où la possibilité d'arrêter la production dans les prochains jours». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Les protestataires menacent également de bloquer ultérieurement tous les accès aux champs pétrolifères situés dans le gouvernorat de Tataouine, au cas où le gouvernement continuerait à faire la sourde oreille. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Très remontés contre l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), la puissante centrale syndicale qui s'était désolidarisé en juillet dernier du sit-in et affirmé clairement que le blocage de la production du pétrole constitue une ligne rouge à ne pas franchir, les protestataires semblent ainsi déterminés à jouer le pourrissement. D'autant plus qu'un arrêt fort probable des activités des sociétés pétrolières actives dans le gouvernorat de Tataouine dans les quelques jours à venir pourrait engendrer la perte de milliers d'emplois, des sanctions contre l'Etat tunisien et un creusement du déséquilibre de la balance énergétique. Les champs pétrolifères situés dans le désert de Tataouine assurent en effet bon an, mal an environ 50% de la production nationale de pétrole. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'Union régionale du travail (URT) de Tataouine, l'antenne régionale de l'UGTT avait, suspendu le 20 juillet dernier la grève générale ouverte qui a été observée dans les secteurs public et privé dans ce gouvernorat pendant deux semaines pour réclamer l'activation de accord relatif au développement de la région signé en 2017. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Instrumentalisation politique p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Ennahdha à l'index p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La décision de la suspension de la grève a été prise suite aux soupçons d'«instrumentalisation politique» qui pèsent sur le mouvement de protestation entamé en juin dernier par des jeunes chômeurs. L'UGTT, qui s'était porté garante de l'application de l'accord signé en 2017 entre le gouvernement les protestataires a, en effet, accusé le mouvement islamiste d'Ennahdha d'avoir pesé de tout son poids pour pousser les protestataires à fermer la station de pompage du site pétrolier El Kamour, situé en plein désert à deux heures de route de Tataouine. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Maintenant qu'Ennahdha a pesé de tout son poids pour bloquer la station de pompage en cette circonstance critique, les syndicalistes de Tataouine devraient appeler à la reprise du travail », avait écrit le secrétaire général-adjoint de l'UGTT, Sami Tahri, sur Facebook au lendemain de la fermeture de la station de pompage survenue jeudi dernier. Pour atténuer l'impact de sa «désolidarisation» du mouvement de protestation, l'Union régionale du travail de Tataouine a réitéré son soutien au mouvement de protestation et pressé le gouvernement à l'application intégrale des diverses clauses de l'accord d'El Kamour. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour rappel, la coordination du sit-in avait rejeté, début juillet, les décisions annoncées en faveur de la région de Tataouine à l'issue du conseil ministériel, et menacé de durcir la mobilisation pour obliger l'Etat à respecter ses engagements. Ces décisions portent sur le recrutement de 500 personnes avant la fin de l'année en cours, le déblocage via la Banque tunisienne de solidarité (BTS) de fonds supplémentaires au profit des institutions de microcrédit et l'organisation d'un conseil régional extraordinaire pour identifier des projets d'investissement dans le gouvernorat. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'accord signé en juin 2017 entre le gouvernement et les manifestants, après un sit-in qui a duré près de trois mois et causé un arrêt de l'importante station de pompage de pétrole d'El Kamour, prévoit notamment la création d'un Fonds de développement et d'investissement dans le gouvernorat de Tataouine doté d'un budget annuel de 80 millions de dinars. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Il porte aussi sur le recrutement de 1500 jeunes dans les compagnies pétrolières (1000 en 2017 et 500 en 2018) et de 3000 autres jeunes dans la Société d'entretien de l'environnement et l'octroi de la subvention de recherche de travail de 500 dinars aux chômeurs. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'accord n'a pas été entièrement appliqué, et à peine 44,4% des promesses faites par l'exécutif ont été respectées, selon l'ONG I Watch. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p3" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"W.K.