p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La Tunisie subit depuis quelques semaines un regain de l'épidémie du nouveau coronavirus. Dimanche 17 août, le ministère de la Santé a recensé 84 cas en 24 heures, dont 82 cas de transmission locale. Cela porte le total des cas confirmés à 2017 depuis le début de l'épidémie. Mais la courbe illustrant la flambée des cas contraste avec celle des hospitalisations. Sur les 695 personnes qui portent encore le virus, 24 seulement ont été hospitalisées, dont 6 seulement en réanimation. Enfin le nombre de décès évolue très lentement puisque deux personnes contaminées par le Covid-19 seulement ont trouvé la mort au cours du dernier mois. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Mieux, la directrice générale de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) a fait savoir samedi dernier que 15% seulement des personnes infectées présentent des symptômes. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«C'est un signe positif, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de danger car ceux qui sont positif au coronavirus peuvent contaminer des personnes âgées ou vulnérables. D'où l'intérêt de les placer en isolement », a-t-elle dit. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Alors pourquoi l'augmentation du nombre de cas, qui ne peut s'expliquer uniquement par la hausse des tests effectués, ne s'accompagne-t-elle pas d'une hausse notable des hospitalisations et des décès ? La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ? À constater la dissociation dans le profil des courbes entre ceux testés positifs, et celle de ceux en soins intensifs ou celle des décédés, la réponse apparaît positive. Mais la réalité est beaucoup plus contrastée, selon les experts. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le Dr Tahar Gargueh, directeur général de la Santé et membre du conseil scientifique, estime que la virulence du virus n'a en aucun cas diminué. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Contrairement à certaines idées véhiculées ces derniers temps, la virulence du SARS-COV 2 n'a pas diminué. La baisse du nombre des décès et des cas nécessitant l'admission en soins intensifs s'explique par le fait que les autres virus, comme ceux provoquant le rhume ou la grippe, ne sont pas actifs en été et par conséquent les personnes contaminées par le coronavirus actuellement n'ont pas à combattre d'autres maladies en même temps, ce qui fortifie leurs capacités immunitaires », a-t-il affirmé. p class="p2" style="text-align: center; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Adaptation ? p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"D'autres experts pensent que la baisse des hospitalisations et du taux de létalité s'explique essentiellement par le fait que peu de personnes vulnérables ont été touchées. Au cours des dernières semaines, les contaminations concernent notamment des personnes jeunes et en bonne santé. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"D'autres facteurs sont aussi évoqués comme le recours à de nouveaux traitements ou encore l'amélioration de la prise en charge en soins intensifs, avec des techniques qui n'étaient pas au point lors de la première vague de l'épidémie. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'épidémiologiste russe Nikolaï Briko souligne, quant à lui, que le coronavirus est en train de s'adapter à l'Homme et que sa capacité à déclencher la maladie va en décroissant. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"«Circulant parmi la population, le virus s'adapte à l'humain et sa virulence baisse progressivement. Le plus grand danger émane des virus nouvellement apparus. Et nul doute qu'il y en aura qui apparaîtront. Comme c'est le cas tous les ans, une ou deux maladies infectieuses», a-t-il indiqué. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Nikolaï Briko juge très probable une augmentation saisonnière de cas de Covid-19 en novembre et décembre, mais estime que cette nouvelle vague ne sera pas aussi intense que celle observée actuellement. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Contrairement à ces avis pronostiquant une baisse de la virulence du coronavirus, une étude publiée dans la revue scientifique BMJ Global Health précise que la deuxième vague du coronavirus pourrait être plus sévère et plus mortelle que la première, particulièrement pour les personnes qui ont été déjà infectés. Les scientifiques ayant élaboré cette étude notent que p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La seconde contamination entraînerait une forme plus grave que la première fois. Et pour cause : les anticorps développés la première fois ne fonctionneraient pas comme un bouclier contre le virus, mais au contraire comme accélérateur de celui-ci à se développer dans le corps. D'autres coronavirus fonctionnent déjà de la sorte. Le SRAS et le MERS, qui ont beaucoup de points communs avec le Covid-19, ne permettent pas de développer des anticorps qui protègent d'une réinfection mais des anticorps qui auraient plutôt tendance à faciliter une nouvelle infection. Les implications de cette hypothèse pourraient rendre encore plus difficile la recherche d'un vaccin. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p3" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"W.K.